Cette semaine dans les salles

Une nouvelle semaine de sorties marquée par le retour de Clint sans oublier les autres films. Bons choix et bonnes séances

  • Green Book Sur Les Routes Du Sud (Metropolitan FilmExport) Nouveau long de Peter Farrelly et premier sans son frère Bobby dont les meilleurs scores sont Mary A Tout Prix (3.56M), Fous D’Irène (802.4k), Dumb And Dumber (636.6k), Les Femmes De Ses Rêves (586.2k) et L’Amour Extra Large (582.6k). Le réalisateur reste sur le score de Dumb & Dumber De (299.8k). Le film a obtenu trois Golden Globes : meilleur acteur dans un second rôle, meilleur scénario et meilleur film musical ou comédie et est reparti du Toronto International Film Festival 2018 avec le people’s Choice Award.

En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.
Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune. 

CRITIQUE
RENCONTRE
  • Les fauves (Diaphana Distribution ~74 copies) Deuxième long de Vincent Mariette après Tristesse Club (51.1k).

C’est l’été, dans un camping en Dordogne, des jeunes gens disparaissent. Les rumeurs les plus folles circulent, on parle d’une panthère qui rôde… Un sentiment de danger permanent au cœur duquel s’épanouit Laura, 17 ans. La rencontre avec Paul, un écrivain aussi attirant qu’inquiétant, la bouleverse. Une relation ambigüe se noue. Jusqu’à ce qu’un prétendant de Laura disparaisse à son tour et qu’une étrange policière entre dans la danse…

  • Continuer (Le Pacte ~116 copies) Nouveau long de Joachim Lafosse après Nue Propriété (71.4k), Ca Rend Heureux (8.2k), Elève Libre (17.4k), A Perdre La Raison (152.3k), Les Chevaliers Blancs (197.7k) et L’Economie Du Couple (198.5k). Le réalisateur adapte le roman éponyme de Laurent Mauvignier.

Sibylle, mère divorcée, ne supporte plus de voir son fils adolescent sombrer dans une vie violente et vide de sens. Elle va jouer leur va-tout en entraînant Samuel dans un long périple à travers le Kirghizistan. Avec deux chevaux pour seuls compagnons, mère et fils devront affronter un environnement naturel aussi splendide qu’hostile, ses dangers, son peuple… et surtout eux-mêmes !

CRITIQUE
  • La Mule (Warner Bros. France ~533 copies) Nouveau long de Clint eastwood dont les meilleurs scores sont Gran Torino (3.41M), Million Dollar Baby (3.16M), Un Monde Parfait (3.14M), American Sniper (3.13M) et Invictus (3.11M). Le réalisateur reste sur le score de Le 15H17 Pour Paris (402.6k).

À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d’être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s’est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un « supérieur » chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser à lui : l’agent de la DEA Colin Bates est plus qu’intrigué par cette nouvelle « mule ».
Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre…

CRITIQUE
  • Yao (Pathé ~243 copies) Troisième long de Philippe Godeau après Le Dernier Pour La Route (421.6k) et 11.6 (335.4k).

Depuis son village au nord du Sénégal, Yao est un jeune garçon de 13 ans prêt à tout pour rencontrer son héros : Seydou Tall, un célèbre acteur français. Invité à Dakar pour promouvoir son nouveau livre, ce dernier se rend dans son pays d’origine pour la première fois. Pour réaliser son rêve, le jeune Yao organise sa fugue et brave 387 kilomètres en solitaire jusqu’à la capitale. Touché par cet enfant, l’acteur décide de fuir ses obligations et de le raccompagner chez lui. Mais sur les routes poussiéreuses et incertaines du Sénégal, Seydou comprend qu’en roulant vers le village de l’enfant, il roule aussi vers ses racines.

  • L’Ordre Des Médecins (Pyramide Distribution ~120 copies) Premier long de David Roux.

Simon, 37 ans, est un médecin aguerri. L’hôpital, c’est sa vie. Il côtoie la maladie et la mort tous les jours dans son service de pneumologie et a appris à s’en protéger. Mais quand sa mère est hospitalisée dans une unité voisine, la frontière entre l’intime et le professionnel se brouille. L’univers de Simon, ses certitudes et ses convictions vacillent…

  • The Hate U Give La Haine Qu’On Donne (Twentieth Century Fox France ~173 copies) Nouveau long de George Tillman J.R. après Les Chemins De La Dignité (223.4k), Notorious B.I.G. (132.5k), Faster (48.2k) et Chemins Croisés (1.1k). Le réalisateur adapte le roman éponyme d’Angie Thomas.

Starr est témoin de la mort de son meilleur ami d’enfance, Khalil, tué par balles par un officier de police. Confrontée aux nombreuses pressions de sa communauté, Starr doit trouver sa voix et se battre pour ce qui est juste.

CRITIQUE
  • Ma Vie Avec James Dean (Optimale Distribution) Troisième long de Dominique Choisy après Confort Moderne (12k) et Les Fraises Des Bois (2.8k).

Le jeune réalisateur Géraud Champreux est invité par l’association « Les Écrans de la Côte » à présenter au cinéma du Tréport son premier long métrage, Ma Vie avec James Dean. À son arrivée dans cette improbable ville du bout de la terre, il est loin d’imaginer que sa vie est sur le point d’être bouleversée. De rencontres détonantes en projections décevantes, de virées en chalutier en folles courses poursuites, Géraud va trouver une nouvelle inspiration et peut-être même l’amour !

  • Les Petits Flocons (Bac Films ~100 copies) Premier long de Joséphine De Meaux.

Des sommets enneigés, le ciel bleu… En vacances à la montagne, Wanda ne peut pas skier, sa jambe a triplé de volume à cause d’une phlébite. Pas de veine pour une mannequin jambe ! 
Pendant que son mari Thomas et leurs deux enfants s’éclatent sur les pistes, Wanda se console en s’occupant de son invité Sami, un ex-taulard fraichement sorti de prison. 
Mais les moniteurs de ski et l’air de la montagne ont tôt fait de monter à la tête de tout ce petit monde…

  • Another Day Of Life (Gebeka Films ~30 copies) Film d’animation de Raul De La Fuente et Damian Nenow adapté de l’ouvre de Ryszard Kapuscinski.

Varsovie, 1975. Ryszard Kapuscinski (43 ans) est un brillant journaliste, chevronné et idéaliste. C’est un fervent défenseur des causes perdues et des révolutions. À l’agence de presse polonaise, il convainc ses supérieurs de l’envoyer en Angola. Le pays bascule dans une guerre civile sanglante à l’aube de son indépendance. Kapuscinski s’embarque alors dans un voyage suicidaire au cœur du conflit. Il assiste une fois de plus à la dure réalité de la guerre et se découvre un sentiment d’impuissance. L’Angola le changera à jamais : parti journaliste de Pologne, il en revient écrivain.

  • Alien Crystal Palace (Orange Studio) Un long d’Arielle Dombasle.

Un savant fou, imprégné d’ésotérisme, cherche à réformer le couple idéal de la mythologie égyptienne, Isis et Osiris : un homme et une femme qui s’aimeront d’un amour parfait. Il tente, en vérité, de surpasser le modèle des sites de rencontre qui pullulent sur Internet. Mais il ne réussit pas à accomplir son prodige. Et il se condamne à faire disparaître les sujets-objets de ses expériences et à tuer les couples qu’il réunit jusqu’à ce qu’il ait trouvé l’idéal.

  • Moskvitch Mon Amour (Araprod ~3 copies) Premier long d’Aram Shahbazyan.

Hamo, un vieux paysan vit avec son épouse dans un village reculé des montagnes d’Arménie. L’argent que leur fils leur envoie de Russie leur permet tout juste de survivre. Mais Hamo nourrit un rêve : acquérir une Moskvitch, la plus belle voiture du monde, celle que lui avait promis le pouvoir soviétique et qu’il n’a jamais eue. L’URSS a disparu mais pas le rêve d’Hamo. Il apprend justement qu’il y a en une à vendre dans un village voisin…

  • Le Château De Cagliostro (Splendor Films ~69 copies) Film d’animation de Hayao Miyazaki dont les meilleurs scores sont Le Voyage De Chihiro (1.43M), Ponyo Sur La Falaise (1.42M), Le Château Ambulant (1.37M), Le Château Dans Le Ciel (931.2k), Le Vent Se Lève (781.5k), Princesse Mononokee (709.7k) et Mon Voisin Tortoro (548.2k).

Le célèbre Lupin dévalise un casino mais s’aperçoit que les billets volés sont des faux. En compagnie de son acolyte Jigen, Lupin enquête sur cette fausse monnaie qui le conduit au château de Cagliostro. Ils apprennent alors qu’une princesse, enfermée dans le château, détiendrait la clé d’un fabuleux trésor…

  • Eric Clapton Life In 12 Bars (Orsans Distribution) Documentaire de Lili Fini Zanuck.

Eric Clapton est pour des millions de gens une légende vivante du Blues et du Rock. Véritable icône, il a traversé les décennies, connaissant gloire et successions d’épreuves. Malgré sa pudeur, il nous livre pour la première fois l’ensemble de sa vie y compris ses drames les plus intimes. Mêlant archives personnelles, performances rares et témoignages inédits (B.B. King, George Harrison, Pattie Boyd, Bob Dylan, Steve Winwood…), ce documentaire retrace la destinée emblématique de celui que l’on appelle «GOD»…

CRITIQUE
  • Un Berger Et Deux Perchés A L’Elysée (Jour2fête ~36 copies) Documentaire de Pierre Carles et Philippe Lespinasse.

L’ancien berger, Jean Lassalle, décide de se présenter à l’élection présidentielle. Ni une ni deux, Pierre Carles et Philippe Lespinasse, deux réalisateurs étiquetés de gauche, mais un peu perdus politiquement, décident de passer à l’action : Ils se proclament ses conseillers de campagne, avec l’ambition secrète de révéler sa vraie nature, celle d’un révolutionnaire anticapitaliste, égaré chez les centristes depuis 30 ans ! Et si Jean Lassalle, après tout, était un Correa à la sauce béarnaise ? Contre toute attente, le montagnard se qualifie pour le premier tour ! Victoire ? Nos « spin doctors » pieds nickelés et leur champion ne sont pas au bout de leurs surprises…

  • K2 Et Les Porteurs Invisibles (filigranowa ~5 copies) Documentaire de Iara Lee.

Le K2 est le deuxième plus haut sommet du monde après l’Everest. Avec une altitude de 8611 mètres, il est souvent considéré comme le « 8000 » le plus difficile de la planète. Les expéditions qui s’attaquent à ce géant font appel à de nombreux porteurs pour monter tout le matériel nécessaire à l’ascension. Pour beaucoup d’hommes de cette région pauvre et reculée, seul le métier de porteur peut permette de faire vivre une famille. Mais ce travail peut se révéler exceptionnellement dur et dangereux. Souvent mal équipés, les porteurs doivent en effet affronter des terrains difficiles avec des charges pouvant atteindre 100 kilos dans des conditions météorologiques souvent terribles. Grâce à des images stupéfiantes, ce film nous mène jusqu’au sommet du K2 sans jamais quitter des yeux la vie et les risques qu’assument les porteurs, révélant ainsi un autre visage de l’alpinisme extrême.

  • Oreina Le Cerf (Gabarra Films)Un long de Kolda Almandoz.

Khalil est un jeune homme déraciné qui vit de petites combines, dans une zone frontalière où se côtoient bâtiments industriels et marécages. Il visite régulièrement Jose Ramon, un vieil homme au passé trouble qui habite une maison en bord de rivière. Cette maison, ce dernier la partage avec son frère Martin, à qui il n’a pas adressé la parole depuis des années. Dans le marécage, les âmes plus ou moins perdues se côtoient, sans forcément se croiser.

  • Salvador Dali A La Recherche De L’Immortalité (FRA Cinéma) Documentaire de David Pujol.

30 ans après sa mort, Salvador Dalí est célébré dans ce documentaire qui propose un voyage à travers sa vie et son œuvre, ainsi que celle de Gala, sa muse et collaboratrice. Il commence en 1929, alors qu’il rejoint le groupe surréaliste et qu’il rencontre Gala, et se poursuit jusqu’à son décès le 23 janvier 1989. On découvre son attachement à ses lieux de vie qu’il fait évoluer au gré de son imagination : Portlligat notamment, Figueras, sa ville natale, où il crée sa maison qui deviendra le musée Dalí d’aujourd’hui, et Púbol où se trouve le château, symbole de son amour pour Gala. De nombreuses archives nous permettent d’explorer le monde de ce peintre unique dans l’histoire de l’art. En contemplant Salvador Dalí, ses créations, ses relations familiales, Gala, à travers des images et des documents parfois inédits, nous nous approchons d’un artiste qui a réussi à créer un personnage qui est une œuvre d’art en elle-même. Avec ce documentaire, nous pouvons aller au-delà de la célébrité et nous approcher du peintre et de l’homme, ainsi que des espaces qu’il a lui-même conçus et qui ont contribué à façonner son immortalité, l’immortalité d’un génie.

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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