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Réalisateur : Daniel Ragussis
Acteurs : Daniel Radcliffe, Toni Collette, Tracy Letts
Date de sortie : prochainement
Durée: 1h49min
Synopsis :
Nate Foster est un jeune agent de renseignements qui travaille pour le FBI. Sur-diplômé et parlant couramment l’arabe, après avoir servi en Irak pour le compte du ministère des Affaires étrangères, il a rejoint le Bureau afin d’éviter qu’un nouvel 11 Septembre ne se produise. Lorsque le FBI découvre une cargaison illégale de Cesium-137, le principal composant servant à la fabrication d’une bombe, le jeune homme se range à l’avis de l’agent en charge de cette affaire, Angela Zampino, elle-même persuadée que ce projet d’attentat n’est pas l’œuvre d’extrémistes musulmans, mais de suprémacistes blancs. Nate Foster décide alors d’infiltrer ce groupe et d’assumer une nouvelle identité, pourtant contraire à ses principes.
Pour son premier long-métrage, Daniel Ragugiss ne choisit pas un sujet simple et algré la complexité du thème, ce dernier s’en sort bien.
Présenté en avant-première lors du Festival du Cinéma Américain de Deauville, Imperium se fraye son chemin parmi tous les autres films. Moins nerveux et choc que selon à quoi on aurait pu s’attendre, le réalisateur choisit de ne pas nous montrer de scènes violentes, mais plutôt de s’attarder à essayer de comprendre les mouvements suprémacistes blancs.
Daniel Radcliffe est superbe et parfaitement crédible dans un rôle complexe et â l’opposé de ses habitudes là où Toni Collette n’est pas mauvaise ou encore Pawel Szajda, Tracy Letts et Sam Trammell également excellents.
L’histoire n’est pas d’une originalité flagrante, l’agent infiltré du FBI qui tente d’extirper le plus d’informations qu’il peut pour empêcher un attentat, etc. mais Daniel Ragugiss connaît bien son sujet et ça se voit. Sa manière de tenter d’expliquer comment fonctionne ce genre de mouvements et le fait que les personnes qui y sont intégrés croient dur comme fer à leurs idéaux, rend son film attractif et prouve qu’il n’y a pas forcément besoin de scènes violentes pour le faire fonctionner.
Le rythme est bon, le scénario tient la route et même si Imperium se révèle légèrement nerveux, il reste prenant, intéressant et efficace.
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