Déjà la 9ème édition pour le festival Hallucinations Collectives… Quoi vous n’avez pas vu passer les 8 premières ? C’est justement l’occasion de débuter cette année et de découvrir différentes pépites parmi une sélection de plus de 30 films réparties sur une petite semaine…
Mais qu’est-ce que Hallucinations Collectives ?
En fait, ce festival cherche à faire (re)découvrir à un large public des œuvres laissées en marge de l’histoire « officielle » du cinéma. Des films aux qualités réelles, oubliés ou méprisés car inclassables, difficiles à appréhender, sortant des sentiers battus., autant dire du cinéma souvent de qualité.
Mais que serait un festival sans une bonne compétition ? Et bien ce sera encore le cas cette année avec des longs et des courts s’affrontant pour devenir votre film coup de coeur.
Puis n’oublions pas les avant-premières, les inédits, les exclus qui font de ce festival un véritablement havre de découvertes. Et cette édition regorge de films très attendus tels que Green Room de Jérémy Saulnier (Blue Ruin), de High Rise en première française (adaptation de J.G Ballard par Ben Weathley, vainqueur de la compétition longs-métrages en 2012 avec Kill List), ou encore de Hardcore Henry en première européenne, premier film d’action entièrement tourné en caméra subjective et version longue du clip phénomène Bad Motherfucker (32 millions de vues sur youtube!)
Au rayons des petites pépites on pourra compter sur la présence de Der Nachtmahr (Allemagne), Scare Campaign (Australie, première internationale), Men & Chicken (Danemark) et Southbound (USA), tandis que le nouveau cinéma français sera à l’honneur avec la présence durant le festival des talents émergents Joyce A. Nashawati pour Blind Sun et Thierry Poiraud pour Alone, ainsi qu’avec la projection du documentaire du duo Gilles Penso / Alexandre Poncet, Le Complexe de Frankenstein.
A tout bon festival, tout bon parrain et cette année ce sera même une marraine avec la présence exceptionnelle de la réalisatrice Lucile Hadzihalilovic (dont le second long-métrage, Evolution, sort en salles le 16 mars). Nul doute qu’il sera passionnant d’écouter pourquoi une cinéaste aussi atypique et fascinante a porté son choix sur L’Incinérateur de Cadavres, Lettres d’un Homme Mort et Prison de Cristal pour sa carte blanche. Et puis Sa présence sera aussi l’occasion de diffuser son premier film, Innocence, dans la case « Cabinet de Curiosités ».
Puis le festival Hallucinations Collectives c’est aussi une nuit double programme avec cette année une soirée dite « Animokatak » qui mettra à l’honneur un sous-genre particulièrement riche et sympathique : les films d’agression animale. Le sanglier géant de Razorback et les fourmis de Phase IV auront la responsabilité de mener la charge face aux humains.
Enfin, les films de notre thématique principale, « Les Singulières », mettront en scène des personnages de femmes indépendantes et surtout mûes par leur volonté et leurs motivations propres, et non en réaction au monde (monde d’hommes, cela va sans dire) qui les entoure. Der Fan, La Fille qui en Savait Trop, Black Moon de Louis Malle et Créatures Célestes de Peter Jackson (dans sa version longue, jamais montrée en salles en France) mettront ainsi les femmes à l’honneur.
Pour être complet, rappelons que Hallucinations Collectives, c’est aussi un festival « off », entre le 17 et le 22 mars. L’occasion d’investir d’autres lieux que le Comoedia, et d’autres disciplines que le cinéma.
Outre les séances à destination du jeune public (La Ferme des Animaux en séance scolaire et Le Fil de la Vie en partenariat avec la Mairie du 7ème arrondissement), Hallucinations Collectives se verra offrir une carte blanche par les Reflets du Cinéma Ibérique et Latino-Américain au Zola (projection de Intactole jeudi 17 mars) et le documentaire Mutantes : Punk Porn Feminism, de Virginie Despentes sera projeté le samedi 19 mars au Périscope.
Les « Hallucinations Auditives » feront leur retour avec la programmation des groupes Pratos (Lyon) et Les Tigres du Futur (Paris) le samedi 19 mars au Périscope ; Fanny Lalande lira des extraits de son récent roman, Délicieuse Enfant, accompagnée d’un trio musical le lundi 21 mars à la Taverne Gutenberg ; et le dessinateur lyonnais Jean-Michel Bertoyas exposera ses œuvres à partir du 22 mars au Comoedia.
Si vous souhaitez plus d’informations, c’est par ici
La programmation est disponible sur le site www.hallucinations-collectives.com
Et voici les résultats:
Prix du jury Petit Bulletin longs-métrages :
Green Room, Jeremy Saulnier
Prix du public longs-métrages :
Men & Chicken, Anders Thomas Jensen
Prix du public courts-métrages :
The Pride of Strathmoor, Einar Baldvin
Prix du jury lycéen courts-métrages :
Manoman, Simon Cartwright
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