Twitter : #Bécassine
Titre VO :
Acteurs : Emeline Bayart, Karin Viard, Denis Podalydès, Michel Vuillermoz, Bruno Podalydès, Josiane Balasko, Vimala Pons, Isabelle Candelier
Réalisateur : Bruno Podalydès
Durée : 1h42
Date de sortie : 20 juin 2018
Si depuis longtemps on sait que le cinéma français à un don particulier pour louper ses adaptations de BD ou d’animés à destination des enfants et bien on est heureux aujourd’hui d’annoncer que ce n’est pas mieux quand cela doit toucher les adultes… C’est bien pire !
Personnage totalement inconnu des enfants si ce n’est par la chanson de Chantal Goya, cette adaptation de Bécassine est destiné on ne sait trop à qui puisque les premiers fans de la bande dessinées sont clairet morts. On vous rassure, ceux se risquant à aller dans les salles le découvrir sont sans doute plus très loin non plus de mourir… D’ennui !
Rarement il nous aura été donné de voir un film aussi plat, pauvre en idées et avec un casting aussi fainéant. Les blagues sont recyclées à ne plus savoir qu’en faire (comme l’erreur sur le nom de Rastaquoqueros qui ne fait plus rire au bout de 6 fois), la musique et l’ambiance sont vieillottes et le casting est décevant.
Concernant le casting, on se demande clairement si on avait des acteurs à l’écran puisqu’ils font exactement tous ce qu’ils ont toujours fait et ce avec aucune nuance possible. Entre une Karin Viard qui n’a jamais été aussi énervante, Bruno et Denis Podalydès qui jouent encore et toujours le même rôle depuis 20 ans et Josiane Balasko qui essaye tant bien que mal d’apporter un peu de fraîcheur, il n’y a finalement qu’Emeline Bayart qui délivre une prestation plus nuancée, variée et finalement agréable.
Au niveau de la réalisation, c’est vieillot à souhait, pas loin d’un Louis la brocante et d’une banalité sans nom. Bruno Podalydès parvient malgré tout à placer une ou deux belles scènes un peu poétiques mais c’est à se demander si ce n’est pas du hasard, tant le reste est vide.
La musique est là pour dire d’être là et accentue encore plus l’aspect vieillot du film.
Bécassine montre à nouveau que nombreux sont les réalisateurs qui ne comprennent pas le mot « adaptation » et qu’essayer de reproduire des choses dépassées sans chercher plus loin est une grave erreur.
Bécassine est de ces films que l’on oubliera très rapidement !
Soyez le premier à commenter