Après avoir entendu le single et surtout le superbe EP de Thibault Eskalt attendu pour la rentrée, on a eu envie d’en apprendre un peu plus sur lui.
Voilà pourquoi, nous lui avons posé quelques questions concernant ses choix, son rapport avec la vie et la musique et bien d’autres choses encore.
Z : N’est-ce pas amusant d’appeler son premier EP A la fin… ?
Thibault Eskalt :Amusant je ne sais pas, cet EP c’est la fin d’un cycle et le commencement d’un nouveau. C’est l’issue d’un long voyage. A la fin je me suis trouvé et je suis là, maintenant j’existe.
Z : Comment décrire votre univers ?
Thibault Eskalt : Beau et froid comme l’Islande. Les mélodies volent, sensibles et puissantes, l’émotion en lame de fond. Je chante la mélancolie, celle qu’on trouve au pays des terres brulées par le froid.
Z : Votre EP est à la fois très mélancolique, plutôt pessimiste et parfois même triste… Sinon ça va bien ?
Thibault Eskalt :Tout va bien, c’est là tout le travail du chanteur : Interpréter. On peut chanter des chansons de rupture et être heureux en amour. Véhiculer des émotions c’est ça ma mission. Et puis, j’ai toujours aimé les chansons tristes. Je trouve ça beau de mettre en lumière la noirceur.
Raconter mes états d’âmes ça me rapproche du public, je lui donne un peu de mon humanité en espérant qu’il s’y retrouve. Tout le monde a déjà vécu tout ce que je raconte dans les chansons.
Z : Quand j’écoute votre EP, j’ai parfois cette sensation d’entendre un nouveau « Christophe », est-ce une de vos influences ou un simple hasard ?
Thibault Eskalt :Franchement simple hasard. Depuis quelques temps on me le dit assez souvent alors je me suis penché sur sa discographie pour comprendre et je dois dire que je l’admire beaucoup. J’espère le rencontrer.
Z : Quelles sont vos inspirations, comment sont nées vos chansons ?
Thibault Eskalt :J’accumule de la matière, j’écris par-ci par-là, j’enregistre des mélodies sur mon téléphone et quand je le sens, je me pose et j’assemble tout ça. Parfois tout vient d’un seul coup. Une chose est certaine, c’est que j’ai besoin d’un état de contemplation, de temps et d’espace pour finir de composer. J’aime ne pas avoir de frontière entre le jour et la nuit, entre ciel et terre. Quand je suis en session création, j’aime flotter hors de tout, vivre en décalage avec le monde. J’étais en Islande quand j’ai commencé à travailler sur cet EP. J’ai rempli mon sac et je l’ai vidé en studio.
Z : De votre univers, des chansons en passant par la pochette et j’ai envie de dire, même de votre nom, se dégage quelque chose de très visuel, de presque cinématographique. Est-ce important aujourd’hui de proposer plus que de simples chansons ?
Thibault Eskalt :Evidemment, aujourd’hui une chanson ça se regarde. J’adore jouer avec l’image. On a eu de grands débats avec Cara Mia qui a réalisé mon visuel. Est-ce qu’il fallait que j’apparaisse de face, fallait-il que je sois à l’endroit ou à l’envers etc etc…Je voulais vraiment que mon univers visuel soit aussi fort et mystérieux que le son. Je voulais aussi tout simplement que ce soit beau. Je suis amoureux de la beauté.
Ces chansons sont faites pour être écoutées en regardant le paysage défiler, un œil dans le rétroviseur et un autre pointé vers l’horizon et ses rêves. Des chansons pour voyager. Je devais soigner le travail visuel.
Z : Quels artistes écoutez-vous en ce moment ?
Thibault Eskalt :Récemment j’ai poncé l’album Unfurl de Ry x.
Z : Enfin s’il fallait résumer votre EP en un mot, le quel serait-il ?
Thibault Eskalt :Beauté
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