Alors que le monde va vers le dématérialisé, il y a du bon d’acheter et pré-commander les versions physiques puisque à ma grande surprise en ouvrant mon courrier ce matin était la présence du nouveau Lady Gaga, un jour en avance !
C’est le jour J pour les nombreux fans de Lady Gaga et plus particulièrement pour ceux qui attendent d’elle un retour à la pop de ses débuts et ce après un détour vers la house, le jazz, la country et la pop plus conventionnelle avec parfois du succès…
Est-ce que les attentes sont récompensées, est-ce que Lady gaga est de retour ?
La réponse est en grande partie oui !
Oui parce qu’effectivement Lady gaga est de retour dans la pure pop et délaisse même totalement l’idée de ballades totalement absentes de cet opus.
Les chansons bougent et sont là pour faire danser mais avec un twist nommé 90’s !
On le sentait un peu avec Stupid Love, premier single réussi mais gâché par un clip ridicule, avant d’être confirmé un peu plus via le parfait Rain on me, Lady Gaga est partie puiser dans les souvenirs et nous propose un des meilleurs albums du début des années 90.
Autant dire que si vous aimez ce style musical, vous allez être aux anges, sans quoi ce Chromatica vous semblera hyper daté.
Etant ado dans les 90’s, j’ai vraiment retrouvé ces sonorités que j’aimais dans ma jeunesse et que j’avais retrouvé déjà un peu sur Witness de Katy Perry. Reste à voir si Lady Gaga va parvenir à attraper le public qui a injustement boudé Katy.
Du côté des excellentes pistes, on retrouve Alice, la piste d’ouverture qui donne clairement le ton de ce qui va suivre, Stupid love qui est plus que réussi, l’incroyable Rain on me qui est sans doute le morceau qui sonne le plus moderne du lot, à comprendre qui sonne comme les tubes du début des années 2000 ou encore 911 et sa voix vocodée pas loin d’être un nouveau tube de René la Taupe (en mieux bien entendu).
Sine from above avec Elton John est aussi une belle chanson même si le choix d’Elton est assez surprenante. Les deux vois se mélangent moyennement.
Autre morceau vraiment réussi et clairement un des grands moments de l’album, Replay a quelque chose de très Disco créé dans les 90’s. Un peu comme si une vedette de 1995 voulait faire un hommage au disco des 70’s.
Une petite bombe.
Autre morceau incroyable, Fun tonight que l’on peut aussi voir comme un petit coup de gueule aux fans qui ne jurent que par la période Paparazzi et The fame alors que clairement Lady Gaga ne s’y retrouve plus. Elle déclare même que peut-être il est temps pour elle et ce fan de se dire Au revoir…. Titre très personnel.
Dernière réussite de l’album bien que très inspiré par Vogue de Madonna, Babylon a ce côté Anthem qui donne envie de chanter et danser. Puis surtout la voix parlée de Lady Gaga est toujours aussi sexy et efficace.
Il y a aussi des erreurs sur cet opus et cela commence par les interludes qui ne servent strictement à rien si ce n’est de donner l’illusion d’avoir un album un peu plus long. En effet Chromatica affiche un durée de moins d’une heure à peine et finalement composée de 15 chansons allant de 2’42 pour la plus courte à 4’05 pour la plus longue. Très faible.
A ce sujet la piste la plus longue, Plastic Doll semble même trop longue et arrivé à la moitié de la chanson, cela semble tourner en rond ce qui pourrait expliquer pourquoi sur les autres pistes, Lady Gaga a préféré la jouer « Court » que « Trop long ».
Autre titre décevant, Sour candy qui clairement sonne trop comme une version cheap de Swish Swish de Katy Perry dont on aurait enlevé tout le fun !
Enigma, bien que sympathique fait aussi partie des titres les plus faibles de l’opus. Le genre de morceau que l’on va laisser tourner quand ça passera, mais que l’on n’ira clairement pas lancer de nous même.
De manière générale, Chromatica est une réussite même s’il comprend quelques défaut et sonne un peu rétro.
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