Premier opus pour Nicolas Séguy qui avec Le Monstre propose à la fois un album fort de par ses textes, original de par ses choix d’instruments parfois, mais surtout offre un mélange des genre de qualité à même de transformer cette sortie en petit évènement musical de l’année.
S’ouvrant sur la piste qui a donné son nom, Le monstre est musicalement proche d’un Benjamin Bioley ou d’un Robbie Williams, mais avec une énergie plus violente, plus brute.
Composé de 10 pistes, cet album ne cesse de surprendre et ce dès la seconde piste puisque « Le ciel est fluo » est une sorte d’hybride entre Grand Corps Malade, les Colours in the street ou encore Renan Luce pour l’aspect pop. Une fois encore on a ici un morceau hybride.
Toujours dans la surprise, « Passe le temps » semble avoir été inspiré dans le phrasé des couplets par « Sous l’océan » de La petite sirène (Henri Salvador) avant de dévier sur une chanson solaire et sentant bon les îles. A nouveau, déconcertant…
Un bouquet de piment est une chanson légère, fun et vraiment énergique.
Là où Tu sais bien nous offre un morceau tout en douceur en mode piano voix. Définitivement une des plus belles pistes de l’album.
On retrouve le piano dans « Le piano joue seul« , mais accompagné ici de petits sons électro, mais aussi quelques sonorités Jazzy. Ce titre montre combien le piano peut être adapté à toutes les sonorités et les styles tout en restant de qualité, car ce morceau, véritable patchwork des genres est réussi !
Au jardin de l’âme est peut-être le morceau le plus pop de l’opus, mais avec à nouveau un mélange intéressant et original des styles. Si Nicolas Séguy a l’envie d’imposer un style, son style, arrivé à cette piste, c’est clairement gagné !
Musicalement Paradis superficiel n’est pas le morceau qui sortira du lot, mais son texte est réussi.
Déjà un coup de coeur puisque premier single, Les solitudes clandestines résume assez bien l’album, à savoir une belle voix, de très bons textes, un style hybride et une musicalité forte. Ce titre est juste incroyable !
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