Critique : Vaincre ou mourir

Twitter : #VaincreouMourir @sajedistrib

Réalisateurs : Paul Mignot et Vincent Mottez

Acteurs : Hugo Becker, Rod Paradot, Anne Serra, Constance Gay

Durée : 1h55

Date de sortie : 25 janvier 2023

Synopsis :
Voilà trois ans que Charette, ancien officier de la Marine Royale, s’est retiré́ chez lui en Vendée. Dans le pays, la colère des paysans gronde : ils font appel au jeune retraité pour prendre le commandement de la rébellion. En quelques mois, le marin désœuvré devient un chef charismatique et un fin stratège, entraînant à sa suite paysans, déserteurs, femmes, vieillards et enfants, dont il fait une armée redoutable car insaisissable. Le combat pour la liberté ne fait que commencer…

1er long métrage des deux réalisateurs Paul Mignot et Vincent Mottez et 1er long métrage également produit par le Puy du Fou, Vaincre ou mourir est un très joli moment de cinéma.

Très rares sont les films qui parlent de la guerre de Vendée, véritable massacre pendant la révolution et sombre moment de l’histoire de France. Voilà sans doute pourquoi Paul Mignot et Vincent Mottez décident avec Vaincre ou mourir de s’attaquer à ce sujet, afin d’apporter sur grand écran une histoire forte qui ne semble pas être un énième remake ou reboot.
Surfant sur un terrain glissant (puisque basé sur une histoire réelle), Paul Mignot et Vincent Mottez réalisent pourtant l’exploit de ne jamais tomber dans le cliché et la facilité, offrant ainsi du spectacle tout en respectant l’histoire.

Doté d’un très joli casting avec en tête d’affiche Hugo Becker qui tient bien le rôle de Charette, on retiendra aussi un Rod Paradot formidable qui continue de prouver tout son talent, tout comme Gilles Cohen, Constance Gay, Dorcas Coppin, Jean-Hugues Anglade, Francis Renaud, Anne Serra, Grégory Fitoussi, Damien Jouillerot, ou encore Olivier Barthelemy, tout(te)s très bien.

On saluera aussi les beaux décors, la mise en scène soignée (malgré quelques maladresses), les très beaux costumes, sans oublier sa jolie bande originale, bien qu’un peut trop présente.

Vaincre ou mourir amène un vent de fraîcheur sur le cinéma français, qui fait beaucoup de bien.