Twitter : #TheSon @ugcdistribution @Orange_Studio
Réalisation : Florian Zeller
Casting : Hugh Jackman, Laura Dern, Vanessa Kirby, Zen McGrath, Anthony Hopkins
Durée : 2h03
Date de sortie : 1er mars 2023
Après The Father, Florian Zeller nous prouve encore une fois son grand talent de cinéaste. Avec The Son, il nous pousse de nouveau dans les retranchements d’un sujet difficile avec une maîtrise immense de l’écriture dramatique. Une telle richesse mise au service de comédiens pouvant mettre en avant leur art d’interprétation.
The Son explore la relation père fils et aussi la complexité des communications au sein d’une famille qui va jusqu’à griffer les liens entre chacun d’entre eux.
Nicholas, 17 ans, demande à vivre chez son père. Ses parents sont divorcés depuis plusieurs années et ces dernières semaines le jeune adolescent se sent malheureux sans pouvoir expliquer pourquoi. Son père Peter accepte donc de l’héberger espérant l’aider à remonter la pente.
Bouleversant, c’est sans doute le même mot qu’on avait employé en sortant de son précédent film et Zeller arrive une deuxième fois à nous émouvoir. Son scénario est si beau même s’il est dur et ce dernier ne nous laissera pas indifférent. La mise en scène offre de fort moment parfois sans avoir besoin de grand chose. Un plan fixe sur un personnage ou un lieu dans le calme de la contemplation souligne parfaitement le message voulant être véhiculé, apportant ensuite son lot de mélodrames quand une séquence plus lourdes en dialogues se présente.
Hugh Jackman et Laura Dern sont extraordinaires. Ils continuent de nous faire cadeau de leurs immenses talents respectifs. Vanessa Kirby n’a pas à rougir de son travail tant elle est aussi merveilleuse dans son rôle de seconde épouse. Un rapide passage d’Anthony Hopkins nous glacera le sang comme il s’est bien le faire et on finira sur l’incroyable Zen McGrath qui interprète Nicholas avec une grande force de propositions.
Conclusion, difficile de trouver des défauts à The Son tellement nous l’avons trouvé quasi parfait. Peut-être qu’on pourrait relever une musique parfois un peu trop présente pour pousser aux larmes mais quand on a à faire à un drame cela devient compliqué d’y échapper. Puis le reste relève tellement le tout. Florian Zeller est décidément un cinéaste à soutenir afin qu’il puisse nous offrir encore de très beaux films. On attend déjà le prochain avec impatience.
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