Slam, électro, pop, rap, qu’importe le nom donné à ce que propose Glauque, on retiendra surtout cette capacité de proposer quelque chose de fort, capable de convaincre tout le monde, que l’on aime peu ou pas les différentes palettes de ce groupe !
Glauque balance ainsi son flow sur des musicalités entre pop, électro énervée ou simples notes de piano aussi et ce, pour un résultat qui n’hésite pas à mélanger les univers et à brouiller les pistes.
Et bon sang que c’est dingue !
Dès la première piste, « Plusieurs moi« , on sent qu’on vient d’embarquer pour un voyage qui va bouger. Un voyage où l’on peut s’intéresser au texte, à la musique ou mieux encore, aux deux.
« Plan large« , la seconde piste est sombre, électro et marque les esprits, tout comme « Pas le choix » qui débute sur quelques notes de piano avant de dévier vers un morceau dansant via des beats et des gimmick electro !
« Bleu.e » montre aussi que Glauque peut exceller aussi dans un univers presque onirique, fantasmé, digne d’une bande originale de science-fiction… Ici, la musique sert plus le texte en se positionnant dans la retenue, pendant que l’auteur pose ses mots…
Après le bleu, le « Noir » et sa musique qui monte en puissance au fil des minutes. Arrivé à ce morceau, le 6ème, je pense pouvoir dire que cet opus va devenir un joli coup de coeur.
Comme signalé plus haut, ce qui est bien avec cet album, c’est que même si l’on peut moins accrocher à certains morceaux (dans mon cas, les titres plus « rap »), il y a toujours quelque chose pour nous captiver. Dans mon cas, la force musicale du projet reste prédominante. Ainsi, « Friable » ne comprend pas spécialement les éléments qui me plaisent et pourtant, sa partie musicale est tellement forte qu’elle me retient et me captive.
Autre piste coup de coeur, « Rance » et son excellent texte, accompagné lui aussi d’une superbe musique captivante.
L’opus se clôture sur l’efficace « Deuil » qui, à lui seul, résume bien le reste de l’opus : Des mots forts et une musicalité marquante !
Sortie le 15 septembre !
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