Après le buzz, les singles, le changement de look, un peu de style aussi, Therese semble s’être trouvée et propose enfin son premier album qui plus que jamais porte bien son nom : « L’attente »
Car pour qui suit cette jeune artiste, oui l’attente aura été longue avant de pouvoir poser ses oreilles sur cet ensemble électro pop sur lequel Therese pose sa voix et surtout ses bons textes.
L’opus démarre très fort avec un des plus beaux morceaux de l’album, à savoir l’énergique « Le temps« , véritable « Banger » comme disent les Jeunes et ce avant de redescendre d’un cran sur la magnifique ballade « No right time« . Très beau texte sur une mélodie entêtante et surtout un refrain en anglais incroyablement efficace qui vous emporte loin, très loin…
Moins convaincu sur le style musical de « M’autosaboter » en compagnie de Louisadonna, non pas que le morceau soit mauvais, juste que ce dernier a un peu de mal à passer juste après les deux pépites précédentes. L’effet « Montagne Russe » est là et une petite descente se fait ressentir.
Descente qui est de courte durée puisque rapidement le tout remonte avec « Industrie BB » en compagnie de Coeur. Ça bouge, ça donne envie de chanter et de danser.
En début d’article, je disais que Therese semblait s’être « Trouvée » et puis on passe de « Industrie BB » à « Jealous » et là on se pose la question… Therese essaye-t-elle d’être l’artiste pop qui va plaire aux radios ou la reine du RNB tant les deux chansons sont radicalement différentes l’une de l’autre. Il y a de quoi être perturbé.
Un peu comme une piste transitoire, « L’attente » est une jolie ballade relativement courte (à l’image des autres pistes, toutes calibrées pour la génération Tik Tok qui perd le fil passé les 3 minutes), on a ici un bien joli morceau qui montre l’aisance avec laquelle Therese saute de style en style.
« Butterfly » a un côté Old Shool RNB des 90’s avec un twist actuel. Loin d’être le morceau le plus mémorable de l’album, il est sans doute celui dont le véritable potentiel arrive en toute fin avec ses petites notes électro… Mais là aussi le morceau s’arrête trop vite et c’est dommage.
« No rules » est une curiosité dans cet opus tant les sonorités vont dans tous les sens. Un peu comme quand Nicki Minaj cherchait à élargir son public en cherchant le public pop et électro avec « Starship » et « Pound the alarms« , Therese montre qu’elle peut aussi devenir une curiosité musicale insaisissable.
Cela se confirme avec « Toujours trop« , clairement un des autres grands moments de cet album où le texte mérite que l’on s’arrête dessus même si dans un premier temps il est évident que ce sera l’excellente musique qui nous emporte. Seul regret, le break électro arrive et à peine on est excité, le morceau s’arrête lui aussi. Ce morceau aurait mérité une minute supplémentaire avec plus de beats, plus de bips et un prolongement puissant, histoire de nous permettre de bouger plus encore. On espère une version longue en live.
Enfin l’opus se clôture sur un autre bon morceau, l’original « Shonen« .
De ce premier opus on retiendra donc que Therese navigue dans les styles, propose des choses originales dont quelques pépites incroyables (Le temps). Si perso je la préfère dans l’univers électro pop, il est évident que sa facette RNB plaira aussi à la jeune génération qui adore ce style ; Une jeune génération clairement ciblée avec des morceaux à la durée parfaite pour les réseaux, mais un peu trop courte parfois au point de créer une petite frustration aussi.
Les grands moments de cet album : Du temps, No right time, Industrie BB, L’attente, No Rules, Toujours trop
L’album sort le 22 mars !
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