C’est cette semaine que Peter Peter sort son nouvel album l’Ether et c’est une réussite.
Débutant sans perdre la moindre seconde pour nous mettre dans sa poche, la piste d’ouverture, le dansant « 24H de solitude » est une véritable petite bombe électro pop.
Impossible de ne pas avoir envie de se lever et de danser.
Du côté des pistes intéressantes de par leur construction et leur côté original, on citera bien entendu « Journée comme celle-ci » qui change radicalement d’approche et ce à plusieurs reprises. Imaginons ce que donnerait Justin Timberlake en 2024 s’il avait réellement proposé une suite à « Future Sex Love Sound » et non son dernier album… C’est ce que propose Peter Peter avec certaines pistes qui semblent composées de plusieurs entités.
C’est clairement dans l’électro que Peter Peter excelle et un des meilleurs exemples se trouve dans « Soleil« . Encore une pépite électro pop incroyablement efficace. Certes, pas commerciale ou « Grand public » à même d’être diffusé en radio, ce morceau est néanmoins un des grands moments de cet album.
A noter que les pistes ne sont pas en mode « Tik Tok », à savoir calibrée en mode 2 minutes 20 et basta puisque Peter Peter ne sacrifie pas son art pour des buzz a deux sous. Voilà pourquoi ses morceaux sont même relativement longs vis-à-vis des standards actuels… « Soleil » dépasse les 5 minutes 30 quand même !
Après le « Soleil« , place au « Ciel » qui continue d’affirmer ce que l’on savait déjà arrivé à cette piste-ci : OUI cet album est incroyable et vraiment un cadeau pour les amateurs de bons titres originaux. Quatre minutes de pur plaisir et si jusqu’ici la musique était l’élément véritablement fédérateur, c’est bien le refrain de « Ciel » qui va vous donner envie de chanter en compagnie de notre hôte. « Tu m’as fait embrasser le ciel…« , ces mots restent.
« Lisbonne » est « La ballade » de l’album. La petite pause dans la frénésie électro de cet opus. C’est assez agréable comme morceau et le résultat attendu est bien là. C’est doux, aéré et permet de souffler.
« Fucking poésie » reprend le concept du morceau qui évolue au rythme des minutes qui passent, mais le fait moins bien que les précédents morceaux. Ce n’est pas désagréable en soi, mais le titre aurait gagné à ne pas être sur cet album.
« Danses-tu dehors, ce soir quelque part, loin de ton téléphone » permet à Peter Peter de mettre sa voix en avant plus que la musique, alors même que c’est celle-ci qui était essentiellement à l’honneur sur l’album.
Enfin l’opus se termine sur « Ether » et là aussi bien qu’agréable, on ne reteindra pas grand chose de ce morceau.
Ce nouvel album démarre très fort et enchaîne tellement les bons titres, que forcément les trois derniers semblent en retraits. Bien que la fin d’album soit agréable, il souffre de la qualité bien supérieure sur son début.
Mais ne boudons pas notre plaisir, bien au contraire et saluons cet excellent opus !
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