Critique de Almamula

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Titre VO :

Réalisateur : Juan Sebastian Torales

Acteurs : Nicolás Díaz, Martina Grimaldi

Durée : 1H34

Date de sortie : 7 aout 2024

Almamula parle d’un jeune garçon qui subit des violences pour des raisons de son côté plus efféminé que ses compagnons.

Afin de le préserver, sa famille s’installe près d’une forêt où le jeune homme va trouver un sens à sa vie empreinte de religion et d’affirmation de soi.

Almamula est une très belle oeuvre sur les obstacles auxquels les jeunes homosexuels peuvent être confrontés. Cependant, là où le film aurait pu être un autre parmi tant d’autres, il se démarque en y intégrant du fantastique, de la religion et surtout une approche à Jésus assez étonnante qui pourrait même déplaire à une partie du public.

Avec un excellent casting dont le jeune Nicolás Díaz qui parvient à apporter suffisamment de tendresse, mais aussi de l’étrangeté parfois à son personnage, histoire de le rendre intéressant, attachant et intriguant, Almamula offre des personnages bien dessinés avec chacun et chacune une personnalité forte et importante au récit.

Nicolás Díaz bénéficie d’un soutien solide niveau seconds rôles et d’une bonne direction. Le film possède effectivement un rythme captivant, bien que cela ne parte jamais dans tous les sens. Les images présentées sont aussi magnifiques et une véritable ambiance parfois étouffante se dégage de l’écran.

Almamula est un film qui se laisse regarder et surtout offre une vision différente dans ce style de film.