Critique de Sons

Twitter : #Sons @films_dulosange

Réalisation : Gustav Möller

Casting : Sidse Babett Knudsen, Sebastian Bull

Durée : 1h40

Date de sortie : 10 juillet 2024

Après The Guilty en 2018, un premier long métrage déjà intense centré sur les appels téléphoniques des urgences, Gustav Möller s’attaque au milieu carcéral avec Sons.

Le film suit Eva, gardienne de prison exemplaire depuis plusieurs années, est troublée par l’arrivée d’un nouveau détenu et demande à changer d’unité afin de se rapprocher de lui sans dévoiler ses intentions. Malgré la réputation violente de ce lieu, sa mutation est accepter. C’est alors que vont s’enchainer divers échanges entre les deux protagonistes dévoilant quelques mystères tout en gardant une part d’ombre créant un certain trouble pour le spectateur.

La force du film c’est peut-être justement ses non-dits qui font que notre conscience est sans cesse torturée de questions sur l’acceptation de la situation, des décisions prises par Eva face à ce prisonnier qui restera finalement très mystérieux sur ses intentions profondes. Le réalisateur ne s’en cache pas. D’ailleurs l’histoire reste quasiment concentré à l’intérieur de la prison ne permettant pas d’en savoir plus sur cette gardienne déchirée moralement. Le petit défaut du film qui pourra décevoir certains c’est qu’en effet, on restera sur quelques questions à la sortie de la projection mais sans que cela ne nous trouble trop longtemps avec le recul.

Sons est donc un bon film qui ne laisse pas indifférent tant il peut tourmenter l’esprit sur ce qui est bon ou non de faire dans cette situation où se retrouve notre personnage principal. On vous laisse juger par vous même en allant voir le film en salles dès le 10 juillet 2024.