Critique de Quand vient l’automne

Quand vient l'automne

7.7

Scénario

6.7/10

Casting

8.8/10

Réalisation

7.5/10

Les pour

  • Très bon casting

Twitter : #QuandVientL’automne

Titre VO :

Réalisateur : François Ozon

Acteurs : Hélène Vincent, Josiane Balasko, Ludivine Sagnier, Pierre Lottin

Durée : 1H42

Date de sortie : 2 octobre 2024

À chaque année, son François Ozon et généralement le réalisateur ne déçoit pas.

Pour ce cru 2024, Ozon nous propose un suspens, une histoire de meurtre ou d’accident, d’amour ou d’amitié, une histoire que vous devriez décrypter par vous-mêmes.

Dans Quand vient l’automne, Ozon remet constamment en question les véritables intentions du personnage joué par Hélène Vincent. Sans jamais vraiment donner de réponses, il propose au spectateur de se faire sa propre idée grâce à des indices cachés ici et là. Cependant, là où Anatomie d’une chute était parfaitement adapté à ce sujet, ce Quand vient l’automne laisse une impression de « tout ça pour ça » un peu plus difficile à digérer que le film de Justine Triet.

Il est important de souligner que cette sensation légèrement amère laissée par le film ne dégrade en rien l’expérience, d’autant plus qu’elle est offerte par un casting exceptionnel. Hélène Vincent excelle dans sa prestation en tant que grand-mère au passé trouble et à l’avenir étrange, tandis que Josiane Balasko est à nouveau élégante dans un rôle plus intense que ce que les amateurs de comédies connaissent d’elle. En ce qui concerne les seconds rôles, ils ne sont pas en reste avec Pierre Cottin qui démontre une fois de plus qu’il est bien plus qu’un simple comique et Ludivine Sagnier qui n’a pour ainsi dire plus rien à prouver en tant qu’actrice de qualité.

En ce qui concerne le travail d’Ozon, il n’a plus grand-chose à démontrer en tant que cinéaste. Il y a un bon rythme, des images magnifiques et son amour pour les acteurs se reflète à l’écran.

Vous l’aurez compris, le seul point faible de ce film réside dans son écriture qui cherche trop à en faire pour finalement laisser un gout de frustration.

Quand vient l’automne ne marquera pas la filmographie d’Ozon, mais restera de ces films plaisants à regarder.

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