Critique : Ni chaînes ni maîtres

6.3

Scénario

5.0/10

Casting

7.0/10

Réalisation

7.0/10

Twitter : #NiChainesNiMaitres

Réalisation : Simon Moutaïrou

Casting : Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Benoît Magimel, Anna Thiandoum, Félix Lefebvre, Vassili Schneider

Durée : 1h38

Date de sortie : 18 septembre 2024

Synopsis :
Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit.
Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.

Les américains nous ont pondus beaucoup de films sur l’esclavage, mais force est de constater qu’en France, on retrouve moins ce sujet.
Premier film de Simon Moutaïrou, celui-ci choisit de mettre en lumière l’histoire de deux esclaves dans une plantation de canne à sucre à l’île Maurice, en 1759.

Le réalisateur tient là un bon sujet, mais fait le choix (pas très judicieux) de tenter de trop en faire. Au final, l’ouverture est un peu trop longue, puis la dernière partie du film prend trop son temps et rend le film trop long.
C’est dommage, car les personnages sont bien écrits, pas manichéen, mais plutôt avec une certaine dualité chez chacun d’entre eux. Là-dessus, le scénario est bon, puisqu’il évite les clichés habituels, avec le côté des bons et le côté des méchants.

Le casting lui aussi n’est pas mauvais, avec notamment Camille Cottin, impeccable, tout comme Félix Lefebvre, Vassili Schneider et Lancelot Courcieras et en tête Ibrahima Mbaye Tchie et Anna Thiandoum, loin d’être en reste. Le film est aussi pourvu d’une sacré belle photographie, très soignée et travaillée, très qualitative pour un premier film.
Intéressant dans sa première partie, avec cette traque, puis trop long dans sa seconde partie qui veut dire trop de choses et qui s’attarde, Ni chaînes ni maîtres convainc à moitié.

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