Twitter : #TurboKid
Acteurs : Munro Chambers, Michael Ironside, Anouk Whissell, Yoann-Karl Whissell, Laurence Leboeuf, Marcello Bezina
Réalisateur : François Simard
Date de sortie : 2015 (1H35)
Voilà typiquement le genre de film pour lequel l’étrange Festival est une bénédiction. véritable petit délire visuel, narratif et gore, Turbo Kid est un très grand film dans son style.
Réalisé comme dans les années 80 avec un scénario montrant le monde apocalyptique de 1997 tel qu’il aurait pu être imaginé par un enfant de 6 ans en 1982, le décalage est vraiment amusant et réussi. Ici les gens ne se déplacent pas en grosses voitures ou à motos, mais bien en vélos et surtout en BMX. Dans le futur de 1997, La terre a été ravagée par une pluie acide, l’eau est pratiquement inexistante et les méchants se divertissent en organisant des combats de gladiateurs.
Le plus fou dans cette histoire est que le tout reste cohérent et crédible et si forcément on rigole de voir les méchants et les super héros débouler à vélo comme s’ils chevauchaient la meilleure moto du monde, on se fait très rapidement à cette image burlesque et cela en devient totalement naturel.
Notre vedette principale est fan d’un héros de comics book au look proche des super-héros des années 80, soit Bioman and co et son esthétique nous replonge agréablement dans nos années Club Dorothée. Du côté du design des méchants, ils sont super réussis aussi et notamment celui du bras droit et son arme super puissante.
Puis ce qui est fun aussi est que les réalisateurs sont réellement allés à fond dans le côté rétro des années 80 en utilisant des effets spéciaux dignes de ces années là rendant le tout une fois encore plus que cohérent. Pas question ici d’avoir un film supposé créé dans les années 80 avec la technologie des années 2000, mais bien avec des effets un peu kitsch mais représentatifs des productions de l’époque. Et cerise sur le gâteau, ces effets spéciaux sont même plus beaux que ceux présents dans le reboot 2015 des 4 fantastiques…
Même la musique (l’une de meilleures bande originale de l’année) fait très 80’s et le groupe « le matos », responsable de celle ci, a réalisé un travail exemplaire. On bouge sur son siège en rythme, on se rappelle notre jeunesse avec nos walkman et on plonge totalement dans cette ambiance.
Le film comprend évidemment aussi de l’horreur avec des passages bien gore exagérés comme il le faut et surtout avec beaucoup d’humour.
A noter également le plaisir de retrouver Michael Ironside au cinéma mais aussi la très bonne découverte Munro Chambers, que je découvrais ici malgré ses autres projets dont la série télé Degrasi
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