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Titre VO: Carmina y amén
Acteurs : María León, Yolanda Ramos
Réalisateur : Paco León
Date de sortie : 13 juillet 2016 (1H33)
Difficile d’accepter la mort de son mari et plus encore que de devoir cacher le corps et renflouer son deuil afin de pouvoir récolter de l’argent.
Carmina est ce que l’on appelle une comédie dramatique noire et il est vrai que certains passages sont assez drôles. Malheureusement c’est aussi un film avec beaucoup de blabla et qui risque essentiellement de toucher le public espagnol habitué à ce genre de comédie finalement bien loin de celui que l’on a l’habitude de regarder par chez nous.
Disposant de dialogues pourtant savoureux et parfois même graveleux, surtout dans la bouche d’une femme, Carmina est avant tout l’occasion de voir une succession de personnages assez fous défiler dans ce petit appartement et raconter des histoires assez amusantes.
Pourtant, le passage le plus intéressant du film, selon moi, ne se trouve définitivement pas dans une scène de comédie mais se trouve finalement être la scène de l’enterrement, réalisée de manière assez intéressante avec uniquement l’utilisation du son externe ; ces sons que l’on entend typiquement dans notre tête et semblant êtres même divisés quand on vit une telle situation. Puis arrive la fin du film sur une révélation assez surprenante expliquant finalement les véritables raisons concernant cette envie de garder son mari chez elle, bien que déjà mort, offrant un autre regard sur le personnage de Maria.
Carmina est un véritable carton en Espagne, mais aura du mal à passer chez nous, la faute à un public non habitué à ce type d’amour. Un peu comme quand on propose une comédie française aux Etats-Unis, ceux-ci ont du mal et se dépêchent de faire des remakes, Carmina devrait subir le même sort pour espérer toucher un maximum de gens par chez nous.
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