Twitter : #AmericanHero @ChrysalisFilms
Acteurs : Stephen Dorff, Eddie Griffin, Luis Da Silva Jr., Christopher Berry
Réalisateur : Nick Love
Date de sortie : 8 juin 2016 (1h26min)
Synopsis :
Melvin est super-héros malgré lui. La trentaine bien entamée, il habite encore chez sa mère et ne vit que pour la fête, les femmes et la drogue. Jusqu’au jour où il réalise que la seule façon pour lui de revoir son fils, que la justice lui interdit d’approcher, c’est d’accepter son destin, et d’exploiter ses super pouvoirs pour lutter contre le crime.
American Hero est le sixième long-métrage du réalisateur britannique Nick Love, à qui l’on doit notamment The Sweeney, The Football Factory ou encore Outlaw qui n’ont pas connu de sortie française bien malheureusement. American Hero est donc le premier film du cinéaste à sortir dans nos salles françaises.
Alors que vaut ce sixième long-métrage pour le cinéaste britannique ? Eh bien, dans American Hero, il y a du bon et du mauvais, laissez-moi vous expliquer pourquoi. Tout d’abord, le film est présenté sous forme de documentaire, tout du moins, c’est l’impression qu’il nous donne, notamment avec des acteurs nous parlant face caméra et des dialogues qui vont avec. Une facette du film assez bien représentée d’ailleurs, mais là où le bas blesse c’est au niveau de l’intrigue va rapidement tourner en rond, tout comme notre protagoniste principal qui ne sait que faire de sa vie. L’histoire est très simple et manque cruellement d’originalité avec malheureusement son lot d’incohérences. Comme je vous le disais il y a quelques lignes au dessus, le film est tourné de façon à ce que nous découvrons les personnages sous forme de documentaire ou reportage par moment. C’est un mélange des deux, mais attention puisque parfois on se retrouve avec des scènes parfaitement cinématographique, donc on est là à se demander au final si c’est un documentaire, un reportage, ou un pur film de fiction et nous avons parfois carrément des interviews des personnages placés en plein milieu du film, sans aucunes raisons. On poursuit l’intrigue sans vraiment savoir où aller et dans quel but. On se demande même si le réalisateur sait où il va, avec toutes ses incohérences et son scénario finalement sans aucune logique.
Un scénario vide avec des personnages finalement peu attachants, on se rattrape dès lors su un des points positifs du film, à savoir les effets spéciaux qui sont assez bien maîtrisés. C’est simple, ce sont les meilleures scènes du film, attirant notre attention l’espace d’un instant tant l’utilisation des pouvoirs de notre protagonistes s’incorporent à merveilles au film, offrant ainsi une illusion de réel assez impressionnante. A l’image d’un reportage, rien ne nous est expliqué concernant les pouvoirs du héros principal, laissant sous entendre que c’est normal. Une approche du film qui forcément peut laisser les spectateurs les plus curieux sur le côté bien que l’approche du film soit justement de se résumer à un moment clef de l’histoire de Melvin sans réel début, ni fin d’ailleurs. Ainsi, nous allons suivre l’histoire d’un père qui veut récupérer son fils en essayant d’arrêter son addiction à la drogue et à l’alcool, essayant tant bien que mal de se remettre dans le droit chemin.
Le film semble alors être simplement une suite d’actions sans réel but et sans logique, ponctuées par quelques rebondissements vraiment très prévisibles, pour le coup, mais il s’agit bien là de l’approche voulu par le cinéaste d’où l’aspect documentaire et non film avec un réel début et une fin, il s’agit ici de capturer un instant T et non de suivre la vie entière de Melvin, cela plaît ou pas une fois encore.
American Hero est un film assez simple sous forme de documentaire, reportage ou fiction, on ne sait pas trop, mais ce qui est certain est qu’il divisera, cela passe ou pas.
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