#Twitter : #SingStreet @MarsFilms
Réalisateur : John Carney
Acteurs : Ferdia Walsh-Peelo, Lucy Boynton, Aidan Gillen, Jack Reynor, Kelly Thornton, Mark McKenna, Conor Hamilton…
Date de sortie : 26 octobre
Durée: 1h46
Parfois, cela arrive. Il y ait des critiques que l’on n’a pas envie d’écrire plus que cela et certains d’ailleurs préfèrent ne pas les écrire par peur de froisser les distributeurs. Ce n’est pas notre cas, car quand on n’aime pas un film, il faut aussi le dire, après tout c’est aussi ça faire des critiques. Puis parfois il y a des critiques aussi que l’on a super envie d’écrire, car on sort d’une projo et l’on vient d’avoir un coup de coeur sauf que… On nous donne ce que l’on appelle un embargo, à savoir une interdiction de publier la moindre critique avant une date bien précise….
Sing Street fait partie de ces films qu’il me tardait de défendre au travers de cette critique depuis plusieurs mois maintenant. Oui on ne devait pas dévoiler grand chose bien que ceux qui ont l’habitude de nous lire connaissent un peu notre sentiment à toute a team devant ce film par le biais de notre article consacré à son excellente bande originale.
Et si je débute par parler de la bande originale, c’est parce que la musique a une part très importante dans ce film comme dans tous les films de John Carney dont le dernier en date « New York melody« n’aura laissé personne indifférent.
Cette, fois pas de crise de l’industrie du disque ou la recherche d’un nouveau talent, mais bien l’une des plus belles histoires d’amour chez les adolescents au cinéma. Le film nous fait ainsi suivre le personnage de Conor, superbement interprété par le nouveau venu dans le cinéma Ferdia Walsh-Peelo alors qu’il cherche à impressionner une fille sur lequel il a flashé. Seul hic, celle-ci se déclare être Top modèle et lui n’est… Pas grand chose.
C’est alors qu’il va trouver la solution idéale, devenir celui qui fait le plus craquer les filles dans les années 80, à savoir un chanteur de groupe !
Ainsi, on va suivre le jeune homme monter de toute pièce un groupe pop rock avec comme unique ambition que celle de faire tomber sous son charme la belle Raphina.
Mais si être chanteur est cool, se trouver un style et écrire ses chansons, est plus compliqué. Ainsi l’on assiste certes à l’amour naissant entre les deux jeunes, mais aussi à la relation que Conor entretient avec son grand frère qui va lui apprendre comment devenir rock star, mais surtout d’aller au bout de ses rêves et d’oser aller de l’avant.
La relation entre les deux frères est ainsi mise en avant et devient pratiquement aussi importante que celle unissant Conor à son groupe et surtout à Raphina qu’il désire plus que tout.
Un film traitant des rapports humains avec des chansons de qualité, cela ne se refuse pas. Une si belle BO que je connaissais en partie par coeur avant même de découvrir le film à force de nombreuses écoutes.
De plus Sing Street n’est pas dépourvu d’humour et l’on rigolera de bon coeur sur certains passages tels que les changements de look de Conor qui essaye désespérément de ressembler au chanteur « Du moment » ou encore cette scène vraiment drôle où il faut recruter le seul black du quartier, car ceux-ci sont doués en tout et que cela sera bien de l’avoir dans le groupe.
Drôle, oui mais surtout rempli de bons sentiments, on accroche aux personnages assez rapidement si bien qu’il est difficile de quitter la salle en le laissant finalement vivre leur vie sans nous pour la suivre. Il faut dire qu’en plus de Ferdia Walsh-Peelo, les autres acteurs sont tous aussi bon l’un que l’autre et surtout, tous très attachant.
Bénéficiant d’un excellent rythme, la réalisation alterne de belle manière, les passages drôles avec les passages tendres, le tout habilement coupé par les chansons interprétées par les acteurs du film.
Surfant sur le gros boom nostalgique des 80’s que vit le monde actuellement, Sing Street évite ainsi de s’encombrer de la technologie moderne tels que les ordinateurs ou les téléphones portables et l’on en vient à se demander si tout ceci ne contribue pas grandement à ce sentiment positif dégagé dans les rapports entre les différents protagonistes. Et si finalement on ne vivait pas mieux avant toute cette technologie impersonnelle…
Quoi qu’il en soit, Sing Street parlera à tout le monde, mais rappellera forcément de bons souvenirs aux adultes ayant grandi dans les années 80 et pour qui discuter avec quelqu’un se faisait plus souvent de visu que par téléphone ou encore quand le seul rêve était d’aller dans une grande ville pour conquérir le monde avec l’amour de sa vie.
Je vais terminer par dire que Sing Street est un film qui procure un bien fou et ce à chacune de ses visions et que si depuis que quelques années on a inventé le terme « Feel good movie », et bien il sera à jamais associé à Sing Street tant le sentiment de bien être est là en sortie de salle.
Définitivement un grand film de 2016 et surtout, un exemple de film sur l’amour entre adolescents.
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