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Réalisateur : Justin Kurzel
Acteurs : Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brandon Gleeson, Denis Ménochet
Date de sortie : 21 décembre 2016
Durée : 2h20
SYNOPSIS :
Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle. Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.
CRITIQUE :
Un casting alléchant, un cinéaste au style visuel inspiré et Ubisoft impliqué dans le processus de développement, Assassin’s Creed avait toutes les cordes en mains pour être une réussite.
Pourtant, tout semblait bien démarrer dans une introduction ou un texte nous explique rapidement le contexte, pour ensuite nous montrer une scène ou notre héros, Aguilar, prête serment au Crédo de la Confrérie des Assassins. Malheureusement, l’histoire se déroule les ¾ du temps à notre époque. Alors que l’attrait principal du film était l’histoire se déroulant dans l’Espagne du XVe siècle sous l’Inquisition. La première partie se déroulant à notre époque n’est pas pour autant déplaisante, cette partie nous permet de découvrir le personnage principal, la société secrète qui le retient captif, les liens avec son passé et sa poursuite d’un artefact mystérieux, la Pomme d’Eden, recherchée également par l’Ordre des Templiers. Le scénario parvient également à dresser un portrait plutôt facilement compréhensible, même pour les non-initiés à l’univers du jeu. Ainsi on se laisse aisément guider par l’histoire qui illustre assez bien le conflit entre les Assassins et les Templiers.
Mais quand l’histoire daigne se passer enfin au XVe siècle, l’on pouvait espérer que le spectacle serait à la mesure de nos attentes, puisque c’est là que l’action est sensé vraiment se dérouler, et malgré des décors majestueux et des combats qui semblent, malgré les apparences, bien chorégraphié. Hélas, l’action est pour la plupart du temps illisible. De plus, les scènes d’action sont constamment entrecoupées d’images de Michael Fassbender évoluant dans l’Animus, comme pour rappeler sans cesse aux spectateurs que le héros est bien dans l’Animus. Le problème c’est que cette alternance incessante entre passé et présent rend l’action véritablement illisible et fait perdre tout plaisir au spectateur. Et ce n’est pas les quelques magnifiques plans et la touche visuelle du Justin Kurzel qui sauveront l’affaire.
Le casting est quant à lui très bon. Michael Fassbender est vraiment parfait en Assassin. Marion Cottilard est impeccable. Jeremy Irons offre une prestation correcte, mais fort en retrait.
Au final, Assassin’s Creed est adaptation vidéo-ludique ratée qui ne parviendra jamais à décoller véritablement, handicapé par une mise en scène trop brouillon et des séquences d’action illisibles.
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