Cette semaine dans les salles

C’est reparti pour une nouvelle semaine de nouveautés. Parmi elles Dalida sur la plus grosse combinaison de copies mais aussi de plus « petits  » films qui  ne resteront hélas pas longtemps à l’affiche. Bon Chois et bonne séance.

 

  • Dalida (Pathé Distribution ~549 copies) Sixième long de Lisa Azuelos après Ainsi Soient Elles (40.6k), Comme T’y Es Belle (1.06M), LOL (3.66M), LOL USA (72.2k) et Une Rencontre (460.4k). Dans le registre biopic de chanteurs, nous avons déjà eu entre autres La Môme (5.24M), Cloclo (1.79M) et Soeur Sourire (150.5k).

De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire… Une femme moderne à une époque qui l’était moins … Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.

CRITIQUE

 

  • La Grande Muraille (Universal Pictures International France ~400 copies) Nouveau film de Zhang Yimou dont les meilleurs scores en France sont La Cité Interdite (773.2k), Hero (732.3k), Le Secret Des Poignards Volants (475.6k) et Epouses & Concubines (436.1k).

Entre le courage et l’effroi, l’humanité et la monstruosité, il existe une frontière qui ne doit en aucun cas céder. William Garin, un mercenaire emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille de Chine, découvre la fonction secrète de la plus colossale des merveilles du monde. L’édifice tremble sous les attaques incessantes de créatures monstrueuses, dont l’acharnement n’a d’égal que leur soif d’anéantir l’espèce humaine dans sa totalité. Il rejoint alors ses geôliers, une faction d’élite de l’armée chinoise, dans un ultime affrontement pour la survie de l’humanité. C’est en combattant cette force incommensurable qu’il trouvera sa véritable vocation : l’héroïsme.

 

  • The Last Face (Mars Distribution ~250 copies) Nouveau long de Sean Penn après The Indian Runner (84.4k), Crossing Guard (392k), The Pledge (477.3k) et Into The Wild (1.44M). Le film a été froidement accueilli par la critique au dernier festival de Cannes.

Au Libéria, pays d’Afrique ravagé par la guerre, le docteur Miguel Leon, médecin humanitaire, et le docteur Wren Petersen, directrice d’une ONG, tombent passionnément amoureux l’un de l’autre.
S’ils sont tous les deux engagés corps et âme dans leur mission, ils n’en sont pas moins profondément divisés sur les politiques à adopter pour tenter de régler le conflit qui fait rage.
Ils devront surmonter leurs clivages et le chaos qui menace d’emporter le pays tout entier – sous peine de voir leur amour voler en éclats…

 

  • Ouvert La Nuit (Le Pacte ~180 copies) Troisième long d’Edouard Baer après La Bostella (45k) et Akoibon (70.5k).

Luigi a une nuit pour sauver son théâtre. Une nuit pour trouver un singe capable de monter sur les planches et récupérer l’estime de son metteur en scène japonais ; une nuit pour regagner la confiance de son équipe et le respect de sa meilleure amie – qui est aussi sa plus proche collaboratrice… et pour démontrer à la jeune stagiaire de Sciences Po, tellement pétrie de certitudes, qu’il existe aussi d’autres façons dans la vie d’appréhender les obstacles…

 

  • Jamais Contente (Ad Vitam ~100 copies) Nouveau film d’Emilie Deleuze après Peau Neuve (28.4k) et Mister V. (6.6k). Le film est adapté des romans « le journal d’Aurore » de Marie Desplechin.

Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous.
En plus, je m’appelle Aurore.
Les profs me haïssent, j’avais une copine mais j’en ai plus, et mes parents rêvent de m’expédier en pension pour se débarrasser de moi.
Je pourrais me réfugier dans mon groupe de rock, si seulement ils ne voulaient pas m’obliger à chanter devant des gens.
A ce point-là de détestation, on devrait me filer une médaille.
Franchement, quelle fille de treize ans est aussi atrocement malheureuse que moi ?

 

  • La Mécanique De L’Ombre (Ocean Films ~230 copies) Premier long de Thomas Kruithof. Au casting, on retrouve François Cluzet qui reste sur le score de Médecin De Campagne (1.5M).

Deux ans après un « burn-out », Duval est toujours au chômage. Contacté par un homme d’affaire énigmatique, il se voit proposer un travail simple et bien rémunéré : retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, Duval accepte sans s’interroger sur la finalité de l’organisation qui l’emploie. Précipité au cœur d’un complot politique, il doit affronter la mécanique brutale du monde souterrain des services secrets.

 

  • Harmonium (Version originale / Condor ~54 copies) Nouveau long de Kōji Fukada à sortir en France après Au Revoir L’Eté (2.5k). Le film a obtenu le prix du jury dans la section un certain regard au dernier festival de Cannes.

Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d’Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l’harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.

 

  • The Birth Of  A Nation (Twentieth Century Fox France ~163 copies) Premier long de Nate Parker sur l’esclave afro-américain Nat Turner. Le film a été doublement récompensé au festival du film de Sundance 2016 : grand prix du jury et prix du public.

Trente ans avant la guerre de Sécession, Nat Turner est un esclave cultivé et un prédicateur très écouté.
Son propriétaire, Samuel Turner, qui connaît des difficultés financières, accepte une offre visant à utiliser les talents de prêcheur de Nat pour assujettir des esclaves indisciplinés. Après avoir été témoin des
atrocités commises à l’encontre de ses camarades opprimés, et en avoir lui-même souffert avec son épouse, Nat conçoit un plan qui peut conduire son peuple vers la liberté…

CRITIQUE

RENCONTRE PHOTOS

 

  • The Fits (ARP Sélection ~18 copies) Premier long d’Anna Rose Holmer qui a obtenu le prix de la critique au festival du cinéma américain de Deauville 2016.

Toni, 11 ans, s’entraîne dans la salle de boxe de son grand frère.
Elle découvre qu’à l’étage au dessus, un groupe de filles apprennent une variante très physique du hip hop, le drill.
Attirée par leur énergie, leur force, leur assurance, Toni abandonne peu à peu la boxe pour la danse…

 

  • Born To Be Blue (Kinovista ~28 copies) Film de Robert Budreau inspiré de la vie du trompétiste et jazzman américain Chet Baker.

Afin de lui rendre hommage, un producteur de Hollywood propose à Chet Baker, le légendaire trompettiste de jazz des années 1960, de tenir le premier rôle dans un long métrage consacré à sa vie. Pendant le tournage, Chet tombe éperdument amoureux de Jane, sa partenaire afro-américaine. Malheureusement, la production est arrêtée le jour où, sur un parking, Chet est passé à tabac.
Anéanti, les mâchoires fracassées, l’artiste se replie sur lui-même, et son passé ravive ses démons. Jane réussit néanmoins à le convaincre d’aller de l’avant, de rester sobre et, grâce à la musique, de regagner la reconnaissance de ses pairs.

  • Le Divan De Staline (Alfama Films ~60 copies) Nouveau long de Fanny Ardant après Cendres & Sang (14k) et Cadences Obstinées (4.9k). Le film est l’adaptation du roman éponyme de Jean Daniel Baltassat.

Staline vient se reposer trois jours dans un château au milieu de la forêt. Il est accompagné de sa maîtresse de longue date, Lidia. Dans le bureau où il dort, il y a un divan qui ressemble à celui de Freud à Londres. Il propose à Lidia de jouer au jeu de la psychanalyse, la nuit. Durant le jour, un jeune peintre, Danilov attend d’être reçu par Staline pour lui présenter le monument d’éternité qu’il a conçu à sa gloire. Un rapport trouble, dangereux et pervers se lie entre les trois. L’enjeu est de survivre à la peur et à la trahison.

 

  • La Reine Garçon (Mica Distribution ~20 copies) Nouveau long du cinéaste finlandais Mika Kaurismaki après entre autres Moro No Brasil (26.3k), I Love L.A. (14.6k), Brasileirinho (12.4k) et Divorce A La finlandaise (11.6k).

Portrait de la Reine Kristina de Suède, élevée comme un garçon par son père. D’emblée, elle s’oppose aux traditions luthériennes très conservatrices en vigueur dans son pays. Amie de Descartes et de Pascal, elle dérange les élites par son inclinaison envers la philosophie des Lumières et par son amour des femmes, de là son refus catégorique de se marier.

 

  • Un Jour Mon Prince (Paradis Films) Premier long de Flavia Coste.

Il y a presque cent ans que La Belle au Bois dormant est plongée dans un profond sommeil. Or jusqu’ici, aucun prince n’a réussi à la réveiller d’un baiser. Et le temps presse : si aucun candidat sérieux ne se présente, le royaume des fées risque de disparaître à jamais. La Reine Titiana envoie donc deux fées à Paris, Blondine et Mélusine, avec une mission spéciale : trouver l’homme idéal. Mais nos deux fées, propulsées au 21ème siècle, vont vite se rendre compte que la tâche est plus compliquée qu’elle n’y paraît…

CRITIQUE

 

  • Entre Les Frontières (Météore Films ~17 copies) Nouveau documentaire d’Avi Mograbi après Août Avant L’Explosion (4.7k), Pour Un seul De Mes Deux Yeux (20.6k), Z32 (9.8k) et Dans Un Jardin Je Suis Entré (7.8k).

Avi Mograbi et Chen Alon partent à la rencontre de demandeurs d’asile africains que l’État d’Israël retient dans un camp en plein désert du Néguev. Par le biais d’un atelier inspiré du «Théâtre de l’opprimé», ils interrogent le statut de réfugié.
Pourquoi Israël, terre des réfugiés, refuse de considérer le sort de ces exilés que la guerre et les persécutions ont jeté sur les routes ?
Quel est l’élément déclencheur qui pousse un jour ces hommes et ces femmes à abandonner tout ce qu’ils possèdent pour plonger vers l’inconnu ?
Le théâtre peut-il créer un pont entre les Hommes pour qu’ils échangent et se comprennent ?

 

  • Wanderlust (Les Découvertes Du Saint André ~1 copie) Un film de Lou Occelli et Enguerrand Jouvin.

Habités par une fausse image du monde de l’adulte, de jeunes lycéens entrent dans l’univers d’une soirée adolescente hypersexualisée au sein de laquelle la drogue et l’alcool sont omniprésents. Pendant que certains laissent libre cours à leurs fantasmes, la soirée tourne au cauchemar pour d’autres.

  • Bairavaa (Aanna Films) Film indien à partir du 12/1.

 

 

 

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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