Aujourd’hui, je vais vous parler d’un film qui a révolutionné le cinéma, rien que ça et qui pourtant était un remake !
Oui, en 1953, on faisait déjà des remakes mais celui ci allait apporter quelque chose d’innovant au cinéma et devenir ainsi à la fois une référence dans son domaine ainsi qu’une piece majeur du cinéma et source d’inspiration de beaucoup de réalisateurs actuels.
De Martin Scorcese qui a montré ce film à toute son équipe pour qu’ils s’en inspire au moment de la création de Hugo Cabret en passant par Wes Craven, le responsable de Freddy. Ils sont ainsi nombreux à reconnaître en ce film, les nombreuses qualités qu’ils comprend.
Ce film c’est « L’home au masque de cire »
Parlons un peu histoire pour rappeler aux plus jeunes d’entre nous que James Cameron n’a pas inventé la 3D et que celle ci est apparue à plusieurs reprises dans le cinéma. Que ce soit dans les années 80 ou les années 60, elle est surtout apparue réellement pour la première fois en 1922 pour un public composé d’élite avec le film muet The Power of Love et uniquement diffusé au Los Angeles Ambassador Hotel avec comme particularité d’avoir 2 fins visible en 2D. Pour cela il fallait fermer un oeil et regarder soit la fin heureuse avec l’oeil droit, soit la fin tragic avec l’oeil gauche. Le film ne fut pas un succès et est considéré aujourd’hui comme perdu.
En fait le premier film grand public 3D est arrivé en 1952 sur les écrans et s’appelait Bwana devil. Petit film indépendant il rencontra le succès et forcément les grands studios ont souhaités s’y mettre aussi. Voilà pourquoi en 1953 débarquera « House of wax » « L’homme au masque de cire ».
En quoi était-ce donc dés lors une révolution ?
En fait House of wax était en plus d’être le premier film 3D issu d’un grand studio, le premier en couleur (toujours issu d’un grand studio) et le premier en stéréo !
Si aujourd’hui cela peut sembler anecdotique, ce fut une véritable révolution en son temps.
Qu’en est-il du film ?
Il est évident que selon les standards d’aujourd’hui, le film ne fait absolument plus peur et ne doit pas être regardé tel quel, mais plus comme une prouesse technique et un bon thriller.
En effet sans vous spoiler le film, certaines révélations telles que le véritable visage du monstre (j’insiste bien sur véritable) sont encore aujourd’hui à la fois surprenantes et intéressantes voir totalement imprévisibles. Il y a ensuite le jeu d’acteur avec un très jeune Charles Branson assez flippant et un Vincent Price vraiment intriguant.
Mais surtout il y’a l’utilisation de la 3D. Grâce à Warner, il est en effet possible aujourd’hui de découvrir sur bluray le film tel qu’il a été envisagé et de comprendre une fois encore que la 3D est parfaitement utilisée quand elle crée une profondeur de champs et ne sert pas simplement à vous envoyer des choses au visage.
De plus quand on sait que le réalisateur du film était aveugle d’un oeil, cela remonte encore plus du génie une fois devant le résultat final.
Le film est agréable à regarder, comprend une atmosphère disparue des films actuels et propose l’une des plus belles 3D existante.
Ainsi, si vous avez l’occasion de vous procurer ce film, je ne peux que vous conseiller de le voir dans ce format là pour réellement l’apprécier sous peine de trouver le film un peu en dessous mais le monde moderne a malheureusement du mal à être rapidement effrayé comme on pouvait l’être en 1953.
Pour info, Warner a eu la bonne idée de proposer en plus du film en 3D et 2D, le film original en bonus, à savoir The Mystery of the wax museum
Donc oui House of wax fait partie du patrimoine du cinéma US et a su révolutionner en son temps comme Avatar a pu le faire pour nous et il ne fait aucun doute que la 3D si bien utilisée est là encore pour… Toujours !
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