Cette semaine dans les salles

A l’affiche cette semaine, entre autres le film d’ouverture de la soixante-dixième édition du festival de Cannes, un film d’animation japonais et la légende d’Arthur revisitée. Bon choix et bonnes séances.

 

  • Le Roi Arthur La Légende D’Excalibur (Warner Bros France ~590 copies) Nouveau long de Guy Ritchie dont les meilleurs scores sont Sherlock Holmes (2.15M) et Sherlock Holmes Jeu D’Ombres (2.38M) et qui reste sur Agents Très Spéciaux Code U.N.C.L.E. (373k).

Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l’attend – jusqu’au jour où il s’empare de l’épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l’épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
CRITIQUE

 

  • Les Fantômes D’Ismaël (Le Pacte) Nouveau long d’Arnaud Desplechin qui sera présenté en ouverture, hors compétition, au festival de Cannes 2017. Le réalisateur reste sur le score de Trois Souvenirs De Ma Jeunesse (233k).

À la veille du tournage de son nouveau film, la vie d’un cinéaste est chamboulée par la réapparition d’un amour disparu…

 

  • Venise Sous La Neige (Urban Distribution ~98 copies) Premier long d’Elliot Covrigaru adapté de la pièce éponyme de Gilles Dyrek.

Christophe, un dramaturge incompris, tente désespérément de financer sa nouvelle pièce que doit interpréter Patricia, sa compagne. Il cherche de l’aide auprès d’un ancien camarade sur le point de se marier, qui invite le couple à passer un weekend à la campagne.
Mais Patricia, en froid avec Christophe, ne prononce pas un mot devant les futurs époux pour lesquels elle n’éprouve aucune sympathie. Son mutisme persuade ses hôtes un peu naïfs qu’elle est en réalité étrangère. Trop contente d’embarrasser Christophe, Patricia décide de jouer le jeu et s’invente une langue et un pays, la Chouvénie. Le couple y croit dur comme fer, ce qui donne au quiproquo des proportions de plus en plus délirantes.
CRITIQUE

 

  • Sword Art Online Movie (Eurozoom ~110 copies) Film d’animation japonais de Tomohiko Ito.

En l’an 2026, deux ans après avoir été libérés de S.A.O, Kazuto et ses amis survivants profitent enfin de jours paisibles. Récemment, la réalité augmentée est devenue possible grâce à l’Augma, et avec cette mode vient son lot de modifications du quotidien. Un nouveau jeu émerge « Ordinal Scale » qui devient rapidement si populaire que la réalité virtuelle s’en trouve délaissée. Kazuto, de nature peu athlétique, ne semble pas motivé par la réalité augmentée, mais c’est alors que d’anciens boss de S.A.O font leur apparition… Et d’autres fantômes du passé menacent de ressurgir…

 

  • Saint Georges (Damned Distribution) Deuxième long du réalisateur portugais Marco Martins à sortir en France après Alice (2.9k).

Jorge, boxeur fauché et sans emploi, voit sa femme le quitter pour repartir au Brésil avec leur fils. Le Portugal étant au bord de la faillite, les sociétés de recouvrement prospèrent. Pour sauver sa famille, Jorge décide alors d’offrir ses services à l’une d’entre elles, malgré leurs méthodes d’intimidation peu scrupuleuses…

CRITIQUE

 

  • Le Goût Du Tapis Rouge (Destiny Films) Documentaire d’Olivier Servais sur les « anonymes » du festival de Cannes.

En mai à Cannes, a lieu le plus grand festival de cinéma au monde. Se déroule, sous nos yeux, un dialogue imaginaire avec ce lieu fantasmé… Qu’ils soient professionnels du cinéma, travailleurs, mannequins, cinéphiles, groupies, artistes de rue, badauds, vendeurs à la sauvette ou sans-abri… chacun, tente de se frayer un chemin dans le dédale cannois, saturé d’écrans, de rêves et de symboles.

 

  • Cinéma Mon Amour (Outplay) Documentaire du cinéaste roumain Alexandru Belc.

En 1989, il y avait plus de 400 cinémas en Roumanie. Aujourd’hui, il en reste moins de 30. C’est l’histoire d’un combat. Celui de Victor, directeur de cinéma depuis plus de 40 ans et cinéphile militant, qui se bat au quotidien avec ses deux employées pour tenter de sauver sa salle, l’une des dernières de Roumanie. Baigné entre nostalgie et rêves d’avenir, Victor tente de résister avec passion.

 

  • Paul Sharits (Zootrope Films ~10 copies) Documentaire de Grançois Miron sur le cinéaste américain Paul Sharits.

Premier documentaire d’envergure sur Paul Sharits, le film réalisé par François Miron explore avec sensibilité l’œuvre et la vie très tourmentée de cet artiste unique. Regroupant séquences de ses films, entretiens avec Paul Sharits et interviews inédites avec des réalisateurs, des chercheurs et des membres de sa famille, ce documentaire dessine le portrait d’un créateur fiévreux et profondément romantique.

  • Sélection Officielle (Les Films Elémentaires ~15 copies) Nouveau long de Jacques Richard à qui l’on doit Ave Maria (36.4k) et Cent Francs L’Amour (57.2k) sortis ans les années 80. Le Réalisateur reste sur le score de L’Orpheline Avec En Plus un Bras En moins (1.1k)

Ulysse, un apprenti-réalisateur idéaliste, invite Clotilde, sa jeune et jolie voisine, à l’accompagner au “Love Film Festival“ sur l’île de la Réunion, où sa première œuvre a été sélectionnée. Hélas, la veille du départ, Ulysse apprend que son film a été déprogrammé. De peur de décevoir Clotilde, Ulysse lui cache la vérité et s’envole avec elle pour la Réunion, bien décidé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour réintégrer la sélection officielle et gagner du même coup les faveurs de la jeune fille, qui rêve de devenir comédienne. Mais Ulysse devra composer avec les rivalités et les luttes internes qui agitent les coulisses du festival s’il veut que l’amour et le cinéma triomphent…

  • A Great Day In Paris (Les Découvertes Du Saint André) Documenatire de Mishka Saal.

Un documentaire qui a rendu possible la réunion à Paris en 2008, de près de 75 jazzmen  américains ayant choisi de vivre en France. Une histoire de musique et d’amitié, qui pose la question de l’exil artistique.

  • Devenir Il Ou Elle (Les Découvertes Du Saint André) Documentaire de Lorène Debaisieux.

Léna, Lucas, Eléna, Bas et Connor en ont la certitude depuis leur plus jeune âge: ils ne sont pas nés avec le bon sexe dans le bon corps. Ce sentiment de ne pas être eux-mêmes les enferme dans une adolescence pavée de souffrances.
Pour la première fois, cinq enfants et adolescents transgenres racontent la bataille acharnée qu’ils mènent pour se sentir eux-mêmes et être reconnus dans leur identité. Entre rejet familial et errance médicale, leur parcours nous révèle leur combat pour trouver une issue à leur mal-être. Aux Pays-Bas, ce mal être est pris en charge très tôt.
Grâce à un accompagnement médical adapté, ces jeunes peuvent entamer dès 12 ans leur transition avec l’aide de médecins et d’associations. En France, le retard est flagrant, mais des structures spécialisées pour les jeunes transgenres se mettent timidement en place à Paris. Filmés dans leur vie quotidienne, Lucas, Elena, Léna, Bas et Connor nous invitent à porter un nouveau regard sur la construction de l’identité masculine et féminine. A travers leurs témoignages s’esquisse une nouvelle génération d’adolescents transgenres qui parviennent à affirmer plus tôt leur identité. Leur parcours et leurs projets autorisent l’espoir de les voir s’intégrer comme n’importe quel autre jeune dans notre société, contrairement à la plupart de leurs aînés, trop souvent stigmatisés et marginalisés.

Synopsis © Distributeurs & Allociné

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