Cette semaine dans les salles

Une semaine dominée par la sortie de Wonder Woman, sans oublier les autres films. Bon choix et bonnes séances.

    • HHhH (Mars Films ~300 copies) Troisième long de Cédric Jimenez après Aux Yeux De Tous (55.4k) et La French (1.55M). Le film est l’adaptation du roman éponyme de Laurent Binet.

    L’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la Solution Finale.
    Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis et Jozef Gabcik. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés aux côtés de la Résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich.
    Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, tentant d’endiguer les sentiments qui montent en lui. Car les résistants le savent tous : leur cause passe avant leur vie. Le 27 mai 1942, les destins d’Heydrich, Jan et Jozef basculent, renversant le cours de l’Histoire.

    CRITIQUE
    AVANT-PREMIERE

     

    • The Wall (Metropolitan FilmExport ~152 copies) Nouveau long de Doug Liman après Swingers (15.9k), Go (37k), La Mémoire Dans La Peau (761.7k), Mr & Mrs Smith (2.99M), Jumper (1.15M), Fair Game (201.3k) et Edge Of Tomorrow (1.23M).

    Deux soldats américains sont la cible d’un tireur d’élite irakien. Seul un pan de mur en ruine les protège encore d’une mort certaine. Au-delà d’une lutte pour la survie, c’est une guerre de volontés qui se joue, faite de tactique, d’intelligence et d’aptitude à atteindre l’ennemi par tous les moyens…

     

    • Wonder Woman (Warner Bros France ~654 copies) Deuxième long de Patty Jenkins après Monster (325k). Le film met en scène le personnage héroïque créé par William Mouton Marston et fait partie de l’univers cinématographique DC avec Man Of Steel (2.31M), Batman Vs Superman L’Aube De La Justice (2.5M) et Suicide Squad (2.28M).

    C’était avant qu’elle ne devienne Wonder Woman, à l’époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s’écrase sur l’île paradisiaque où elle vit, à l’abri des fracas du monde. Lorsqu’il lui raconte qu’une guerre terrible fait rage à l’autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu’elle doit enrayer la menace. En s’alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l’étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.

    CRITIQUE

     

    • Comment J’Ai Rencontré Mon Père (SND ~117 copies) Premier long de Maxime Motte. Au casting, on retrouve Isabelle Carré qui reste sur Le Cœur Régulier(64.8k) et Une Vie Ailleurs (33.7k).

    Dans la famille d’Enguerrand, petit garçon adopté d’origine africaine, rien ne se fait comme ailleurs !
    Son père, Eliot, assume si peu d’être un père adoptif qu’il bassine son fils à longueur de journée sur ses origines africaines. Pour sa mère, Ava, Eliot en fait trop : trop aimant, trop étouffant… Une nuit, Enguerrand croise le chemin d’un migrant, Kwabéna, à la peau noire comme la sienne. Pour lui, c’est sûr, il s’agit de son père biologique ! Il décide donc de l’héberger dans sa chambre, à la grande surprise de ses parents… De péripéties en rebondissements, l’aventure pourrait bien souder la famille comme jamais.

     

    • A Serious Game (Paradis Films ~57 copies) Un long de la réalisatrice suédoise Pernilla August adapté du roman  Den allvarsamma leken de Hjalmar Soderberg.

    Dans la Suède du début du XXème siècle, Arvid Stjärnblom, un jeune journaliste, et Lydia Stille, fille d’un artiste peintre, tombent éperdument amoureux. Mais leur idéal d’une passion pure et inconditionnelle se heurte à la réalité de l’époque ; désargentés et effrayés par l’avenir, ils épousent finalement, l’un comme l’autre, un parti plus fortuné. Des années plus tard, alors que chacun a fondé un foyer, ils se retrouvent. Déchirés entre famille et passion, ils devront dès lors assumer leur choix et en payer le prix…

     

    • Le Vénérable W (Les Films Du Losange ~65 copies) Documentaire de Barbet Schroder qui clôt la trilogie du mal dont les précédents volets sont Général Idi Amin Dada (250.1k) et L’Avocat De La Terreur (139.7k).

    En Birmanie, le « Vénérable W. » est un moine bouddhiste très influent. Partir à sa rencontre, c’est se retrouver au cœur du racisme quotidien, et observer comment l’islamophobie et le discours haineux se transforment en violence et en destruction. Pourtant nous sommes dans un pays où 90% de la population est bouddhiste, religion fondée sur un mode de vie pacifique, tolérant et non-violent.

     

     

    • Le Jour D’Après (Capricci / Les Bookmakers) Nouvelle réalisation de Hong Sang Soo dont le meilleur score en France estIn Another Coutry (74.5k) et qui reste sur les scores de Hill Of Freedom (24.8k), Un Jour Avec Un Jour Sans (30.3k) et Yourself And Yours (11.8k).

    Areum s’apprête à vivre son premier jour de travail dans une petite maison d’édition. Bongwan, son patron, a eu une relation amoureuse avec la femme qu’Areum remplace. Leur liaison vient de se terminer.
    Ce jour-là, comme tous les jours, Bongwan quitte le domicile conjugal bien avant l’aube pour partir au travail. Il n’arrête pas de penser à la femme qui est partie. Ce même jour, la femme de Bongwan trouve une lettre d’amour. Elle arrive au bureau sans prévenir et prend Areum pour la femme qui est partie…

     

    • Un Jour Nouveau (Zootrope Films ~8 copies) Nouveau long du réalisateur iranien Reza Mirkarimi après L’Enfant Et Le Soldat (1.7k).

    À la fin d’une journée de travail, Youness, un vieux chauffeur de taxi, aide une jeune femme et l’emmène à l’hôpital. Il ne se doute pas de ce qui l’attend là-bas.

     

    • Ali La Chèvre & Ibrahim (Arizona Distribution ~30 copies) Premier long du réalisateur égyptien Sherif El Bendary.

    Quand Ali rencontre Ibrahim.
    Ali, d’un tempérament jovial, voue un amour inconditionnel à Nada, sa chèvre. Sa mère ne le comprend pas et décide d’envoyer Ali chez un guérisseur. Il y rencontre Ibrahim, un ingénieur du son qui souffre d’acouphènes qui parasitent son travail et sa joie de vivre. Ali, Nada et Ibrahim entreprennent un voyage thérapeutique qui les conduira d’Alexandrie au Sinaï et qui bouleversera leur vie.

     

    • Dora Ou Les Névroses Sexuelles De Nos Parents (Esperenza Productions ~5 copies) Film de la réalisatrice suisse Stina Werenfels adapté de la pièce éponyme de Lukas Barfuss.

    Alors que sa mère décide de ne plus lui administrer de médicaments, Dora, jeune handicapée mentale de dix-huit ans, commence à s’épanouir. Mais quand Dora découvre sa sexualité, sa lutte pour son indépendance devient de plus en plus risquée. Au grand dam de sa mère, Dora a une relation sexuelle spontanée avec un homme ambigu, évidemment épris de cette sensualité décomplexée. Comme cette rencontre se mue en liaison secrète, les parents de Dora se battent pour protéger leur enfant vulnérable… Rude, cru, organique, Dora s’inscrit dans une réalité sans ltre. Aux antipodes du reportage sociologique, le lm s’appuie sur le jeu exceptionnel des comédiens.

     

    • Tourments D’Amour (Les Découvertes Du Saint André ~1 copie) Un film de Caroline Jules.

    Deux sœurs se retrouvent dans la maison de leur grand-mère pour trier les affaires de la défunte. Lorsque Vanessa apprend que Myriam a également invité leur père à déjeuner, il est trop tard pour fuir et la confrontation est inévitable. Face à ce père distant, l’aînée tente de dissimuler ses blessures derrière un masque de perfection quand la la cadette trouve refuge dans le cynisme et la provocation.

     

    • Les Lauriers-Roses Rouges (Contre Courants ~2 copies) Un long e la cinéaste bangladaise Rubaiyat Hossain.

    Roya, actrice dans la trentaine et musulmane moderne issue de la classe moyenne du Bangladesh, est mariée à un homme d’affaires prospère. Elle semble tout avoir pour être heureuse. Remplacée par une actrice plus jeune pour jouer le personnage de Nandini, archétype de la féminité bengalie et personnage central de la pièce politique de Rabindranath Tagore, Les Lauriers-rouges roses, Roya doit pourtant se battre pour trouver sa place dans la tentaculaire Dacca. Elle réinterprète la pièce, l’actualise et la met en scène en transformant profondément l’image de la féminité. La nouvelle Nandini est une femme qui assume son identité personnelle, ses désirs et sa sexualité.
    Inspirée du destin de son ancienne domestique Moyna, désormais ouvrière dans une usine de textile, Roya situe le personnage de Nandini dans cet univers désenchanté du Bangladesh. Véritable usine textile du monde dans laquelle les travailleurs sont des travailleuses. En parallèle, l’histoire de Mita Rahman, la mère de Roya, veuve et délaissée par sa fille, qui trouve son indépendance et son identité dans la rigueur de la religion.
    À travers ces portraits de femmes complexes et nuancés, Rubaiyat Hossain croque la société bangladeshie avec brio et finesse.

     

    Synopsis © Distributeurs & Allociné

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