Cette semaine dans les salles

Nouvelle semaine de sortie et le mois de mars se referme déjà. Bons choix et bonnes séances.

  • Dumbo (The Walt Disney Company France) Nouvelle réalisation de Tim Burton dont les meilleurs scores sont Alice Au Pays Des Merveilles (4.55M), Charlie Et La Chocolaterie (4.35M), La Planète Des Singes (3.85M), Miss Peregrine Et Les Enfants Particuliers (2.71M) et Sleepy Hollow La Légende Du Cavalier Sans Tête (2.49M). Il s’agit de l’adaptation du film d’animation éponyme (3.96M) sorti dans les années 40.

Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler…

 CRITIQUE 
PHOTOS CONF DE PRESSE ET AVANT-PREMIERE
  • Boy Erased (Universal Pictures International France) Un long de Joel Edgerton adapté du livre « boy erased a memoir » de Garrad Conley.

L’histoire de Jared, fils d’un pasteur dans une petite ville américaine, dont l’homosexualité est dévoilée à ses parents à l’âge de 19ans. Jared fait face à un dilemme : suivre un programme de thérapie de reconversion – ou être rejeté pour toujours par sa famille, ses amis et sa communauté religieuse. 
Boy Erased est l’histoire vraie du combat d’un jeune homme pour se construire alors que tous les aspects de son identité sont remis en question.

 CRITIQUE 
  • Gentlemen Cambrioleurs (StudioCanal) Nouveau long de James Marsch après entre autres The King (57.9k), Shadow Dancer (66.5k), Une Merveilleuse Histoire Du Temps (231.5k) et Le Jour De Mon Retour (43.6k).

Célèbre voleur dans sa jeunesse, Brian Reader, veuf âgé de 77 ans, réunit une bande de criminels marginaux sexagénaires pour fomenter un cambriolage sans précédent à la salle des coffres de la société Hatton Garden Safe Deposit (HGSD). Se faisant passer pour des réparateurs, ils pénètrent le dépôt, neutralisent les alarmes et se mettent à percer un trou dans le mur de la chambre forte. Deux jours plus tard, ils parviennent à s’échapper avec un butin évalué à plus de 200 millions de livres en bijoux et espèces. L’enquête démarre, et au fur et à mesure des révélations sur les détails du crime, public et médias britanniques sont captivés, et l’investigation est suivie avec fièvre dans le monde entier.

  • Styx (Sophie Dulac Distribution) Un long de Wolfgang Fischer.

Rike, quarante ans, est médecin urgentiste. Pour ses vacances, elle a planifié un voyage en solitaire pour rejoindre l’île de l’Ascension depuis Gibraltar, une île au nord de Sainte-Hélène, où Darwin avait planté une forêt entière. Seule au milieu de l’Atlantique, après quelques jours de traversée, une tempête violente heurte son vaisseau. Le lendemain matin, l’océan change de visage et transforme son périple en un défi sans précédent…

 CRITIQUE 
  • C’est Ca L’Amour (Mars Films) Nouveau long de Claire Burger après Party Girl (193k).

Depuis que sa femme est partie, Mario tient la maison et élève seul ses deux filles. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve d’indépendance. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.

  • Lets Dance (Pathé) Premier long de Ladislas Chollat.

Joseph, danseur passionné de hip-hop, refuse d’entrer dans l’entreprise de son père pour tenter sa chance à Paris. Avec sa copine Emma et son meilleur ami Karim, il intègre le crew parisien de Youri, un célèbre breaker, pour tenter de gagner un concours international de hip-hop. Mais le jour des sélections, rien ne se passe comme prévu : Joseph est trahi par Emma et Youri, le groupe explose. Recueilli par Rémi, un ancien danseur étoile devenu professeur, Joseph découvre le milieu de la danse classique et rencontre la brillante Chloé, en pleine préparation du concours d’entrée au New York City Ballet. À travers cette rencontre, orchestrant l’alliance inattendue entre le hip-hop et la danse classique, Joseph va apprendre à se sentir légitime en tant que danseur et leader, et ainsi devenir artiste.

  • Synonymes (SBS Distribution) Nouveau long de Nadav Lapid après entre autres La Petite Amie D’Emile (1.3k), Le Policier (28.5k) et L’Institutrice (67.1k). Le film a reçu l’ours d’or du meilleur film à la berlinale 2018.

Yoav, un jeune Israélien, atterrit à Paris, avec l’espoir que la France et la langue française le sauveront de la folie de son pays.

 CRITIQUE 
  • Compañeros (Le Pacte) Nouveau long d’Alvaro Brechner après Sale Temps Pour Les Pêcheurs (1.2k). Le film a obtenu le goya de la meilleure adaptation.

1973, l’Uruguay bascule en pleine dictature. Trois opposants politiques sont secrètement emprisonnés par le nouveau pouvoir militaire. Jetés dans de petites cellules, on leur interdit de parler, de voir, de manger ou de dormir. Au fur et à mesure que leurs corps et leurs esprits sont poussés aux limites du supportable, les trois otages mènent une lutte existentielle pour échapper à une terrible réalité qui les condamne à la folie.
Le film raconte les 12 années d’emprisonnement vécues par trois des figures les plus célèbres de l’Uruguay contemporaine – dont son ancien président José « Pepe » Mujica.

  • Mon Meilleur Ami (Epicentre Films) Un long de Martin Deus.

Lorenzo est un adolescent agréable et studieux qui vit dans une petite ville de Patagonie. Un jour son père décide d’accueillir sous leur toit Caíto, un jeune garçon frondeur et mystérieux. D’abord méfiant, Lorenzo va peu à peu se rapprocher de Caíto sans soupçonner les conséquences de cette nouvelle amitié… mais Caíto a un secret.

 CRITIQUE 
  • Sergio Et Sergei (Bodega Films) Nouveau long d’Ernesto Daranas après Chala Une Enfance Cubaine (105.3k).

1991 : la Guerre froide est terminée, l’URSS s’écroule. Sergeï, un cosmonaute russe reste coincé dans l’espace, oublié par les Soviétiques qui ont bien d’autres soucis sur Terre… À Cuba, à l’aide d’une fréquence radio, Sergio entre en contact par hasard avec Sergeï et va tout mettre en œuvre pour le ramener sur terre. Mais sans le savoir, Sergio est sur écoute et espionné…

  • Still Recording (Arizona Distribution) Documentaire de Saeed Al Batal et Ghiath Ayoub reparti du festival de venise 2018 avec le prix du public et la meilleure réalisation technique.

En 2011, Saeed la vingtaine, étudiant ingénieur, quitte Damas pour Douma (Ghouta orientale) et participer à la révolution syrienne. Il sera rejoint plus tard par son ami Milad, peintre et sculpteur, alors étudiant aux beaux-arts de Damas. Dans Douma libérée par les rebelles, l’enthousiasme révolutionnaire gagne la jeunesse, puis c’est la guerre et le siège. Pendant plus de quatre ans, Saeed et Milad filment un quotidien rythmé par les bombardements, les enfants qui poussent dans les ruines qu’on graffe, les rires, un sniper qui pense à sa maman, la musique, la mort, la folie, la jeunesse, la débrouille, la vie.
Radiographie d’un territoire insoumis, un regard d’une densité exceptionnelle sur la guerre dans un mouvement de cinéma et d’humanité saisissant.

  • Heart Of A Dog (Tamasa Distribution) Documentaire de Laurie Anderson.

Centré sur le bien-aimé terrier de Laurie Anderson, sa chienne Lolabelle, qui est décédée en 2011, Heart of a Dog est un essai qui mêle souvenirs d’enfance, journal intime en vidéo, rêveries autour de la collecte de données, de la culture de surveillance, de la conception bouddhiste de la vie après la mort, et des hommages chaleureux aux artistes, musiciens et penseurs qui l’ont inspirée.
Mêlant sa propre narration drôle et inquisitrice à des compositions originales au violon, des passages animés à la main, des home-movies tournés en 8mm et des oeuvres d’art tirées d’expositions passées et présentes, Anderson crée un langage visuel hypnotique en patchwork, à partir des matières premières de sa vie et de son art, examinant comment les histoires sont construites et racontées – et comment nous les utilisons pour créer du sens dans nos vies.

  • La Cacophonie Du Dombass (Zelig Films Distribution) Documentaire d’Igor Minaev. On doit au réalisateur L’Inondation (13.5k), Loin De Sunset Boulevard (5.1k), Les Clairières De Lune (0.7k) et La robe Bleue (0.2k).

Un film qui analyse la construction du mythe du Donbass, à l’aide d’archives de films documentaires et de fiction. Le sujet du film explore deux niveaux. Le premier est la vie quotidienne vue par par la propagande soviétique, et le Donbass comme vitrine idéologique. Le second est la vie réelle, cachée des regards inquisiteurs. Le film utilise des images d’archive et des entretiens d’habitants du Donbass, témoins puis victimes de l’agression russe. De ce qui devait être une symphonie de bonheur et de bien-être, ne sont restées que déception et manipulation. La symphonie du Donbass est devenue la cacophonie du Donbass.

  • La Flor Part 3 (ARP Sélection) Un long du réalisateur  argentin Mariano Llinas d’une durée initiale de 814 minutes. La première partie cumule 6456 tickets au terme de sa deuxième semaine d’exploitation.

« La Flor » cambriole le cinéma en six épisodes.
Chaque épisode correspond à un genre cinématographique.
Le premier est une série B, comme les Américains avaient l’habitude d’en faire.
Le second est un mélodrame musical avec une pointe de mystère.
Le troisième est un film d’espionnage.
Le quatrième est une mise en abîme du cinéma.
Le cinquième revisite un vieux film français.
Le sixième parle de femmes captives au 19e siècle.
Mon tout forme « La Flor ».
Ces six épisodes, ces six genres ont un seul point commun : leurs quatre comédiennes.

D’un épisode à l’autre, « La Flor » change radicalement d’univers, et chaque actrice passe d’un monde à l’autre, d’une fiction à un autre, d’un emploi à un autre, comme dans un bal masqué.
Ce sont les actrices qui font avancer le récit, ce sont elles aussi qu’au fur et à mesure, le film révèle. Au bout de l’histoire, à la fin du film, toutes ces images finiront par dresser leurs quatre portraits.

  • Mon Frère S’Appelle Robert Et C’Est Un Idiot (Contre-Courants) Nouveau long de Philip Groning après Le Grand Silence (245k).

Les jumeaux Robert et Elena ont 48 heures pour enfin rompre avec l’enfance.
48 heures d’été étouffantes qui glissent vers l’enfer.
48h d’amour, de sexe et de philosophie.

  • D’Agata Limites (Les Découvertes Du Saint-André) Documentaire de Franck Landron. On doit au réalisateur Un Amour De Trop (1.6k), Le Secret de Polichinelle (1.4k) et Les Textiles (22.4k).

Franck Landron suit le photographe Antoine d’Agata là où il va, jusqu’aux bords du monde, dans une présence discrète, caméra à la main. Ce sont des heures et des heures de rushes qu’il enchaîne, patiemment, sans rien hâter ni bâcler, il veut ce film au plus juste, au plus honnête, il mettra le temps qu’il faudra : cela a duré six ans.

  • L’Orphelinat (Atmosphères Production) Un Documentaire de Matthieu Haag.

Petit fils d’une immigrée slovaque venue en France à pied, je ne me sens nulle part chez moi. Lors d’une errance au Vietnam, je fais la rencontre d’un père adoptif en série, Monsieur Vu Tiên, qui me confie son histoire alors même que je ne parle pas sa langue. Débute alors un parcours initiatique sur ma place d’homme, et de père, fait de rencontres et de révélations. 





Synopsis © Distributeurs & Allociné

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