Twitter : #Aftersun
Réalisateur : Charlotte Wells
Acteurs : Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall
Durée : 1h36
Date de sortie : prochainement
Synopsis :
À la fin des années 1990, Sophie, onze ans, et son père Calum passent leurs vacances dans un club de la côte turque. Ils se baignent, jouent au billard et profitent de la compagnie complice de chacun. Calum devient la meilleure version de lui-même lorsqu’il est avec Sophie.
Sophie, quant à elle, pense que tout est possible auprès de lui. Lorsque la jeune fille est seule, elle se fait de nouveaux amis et vit de nouvelles expériences. Tout en savourant chaque moment passé ensemble, une part de mélancolie et de mystère imprègne parfois le comportement de Calum.
Vingt ans plus tard, les souvenirs de Sophie prennent une nouvelle signification alors qu’elle tente de réconcilier le père qu’elle a connu avec l’homme qu’elle ignorait.
1er film de Charlotte Wells, Aftersun brosse un portrait intimiste d’une relation père-fille.
Malheureusement, à part avoir l’impression d’avoir vu un documentaire sur une jeune fille et son père, rien ne se passe… Entre plans fixes qui durent des plombes pour ne rien dire (et qui ne font pas plus avancer le récit) et rythme aussi lent qu’un escargot qui essaie de courir, Aftersun ne parvient jamais à être happant d’une quelconque manière.
Et c’est dommage, parce que le duo Paul Mescal – Frankie Corio est joli et les acteurs sont bons, tout comme les plans ne sont pas mal, mais Charlotte Wells ne convainc pas avec son histoire.
On oscille avec des scènes entre passé, puis Sophie adulte, on ne comprend jamais trop où la réalisatrice veut nous emmener et ce qu’elle veut vraiment nous raconter.
De ce fait, je suis passée complètement à côté du film et j’ai plutôt subi cette histoire mélancolique à souhait qui ne décolle jamais.
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