Twitter : #Amalia @etrangefestival #EtrangeFestival
Titre VO :
Casting : Denise Dorado, Jacquelin Arroyo, Verina Banks, Victor Boneva
Réalisateur : Omar Rodriguez-Lopez
Durée : 1H31
Date de sortie : ???
Pour vous donner une idée de ce que représente ce film, dites vous qu’il a cet aspect du film d’horreur que regarde les ados américains dans les films d’horreurs… des années 70.
Si vous prenez les anciens films d’horreurs tels que Halloween, il y a souvent une scène où on voit les protagonistes regarder de vieux classiques de l’horreur sur un ancien poste télé. Ce genre de film en noir et blanc, avec une musique bien spécifique rappelant l’invasion extra-terrestres.
Et bien Amalia est ce film.
Cela signifie que malgré son interdiction aux moins de 16 ans, il ne fait pas spécialement peur, comprend les mêmes musiques que ces vieilles séries B et le tout est évidement proposé en noir et blanc.
Cela offre un style intéressant au film et l’on ne sait trop si c’est un hommage volontaire ou une obligation de faire de la récupération pour boucler le film. En effet comme expliqué en préambule du film par le directeur de l’étrange festival, le staff technique a du boucler le film très rapidement et avec très peu de moyens. Mais qu’importe si cela est volontaire ou non, c’est finalement réussi et apporte quelque chose que l’on n’aurait pas spécialement pensé retrouver au cinéma en 2018.
À côté de cela, le film est loin d’être parfait et propose un scénario inutilement tordu. À nouveau, parfois il est préférable d’aller vers la simplicité que de chercher à faire dans l’étrangeté.
Ce n’est ainsi pas surprenant d’entendre en sortie de salle « on vient de voir un film sur la drogue sans doute réalisé en étant drogué ».
On vous rassure, on ne va pas aller dans ce sens, car on sent quand même un véritable travail derrière cette œuvre qui, bien que un peu frappée, peut effectivement être vue comme une mise en garde des méfaits de la consommation de drogue.
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