Critique de Annie Colère

Twitter : #AnnieColère @diaphana

Réalisation : Blandine Lenoir

Casting : Laure Calamy, Zita Hanrot, India Hair

Durée : 2h00

Sortie : 30 novembre 2022

Coup de cœur de cette fin d’année, Annie Colère est un film à voir absolument.

L’intrigue se place durant les mois précédant l’arrivée de la loi Veil sur le droit à l’avortement. Annie, ouvrière et déjà mère de deux enfants, souhaite interrompre une nouvelle grossesse non désirée. Elle fait alors la rencontre de le MLAC, Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception, qui propose des avortements illégaux aux yeux de tous. Impressionnée par son expérience, elle va alors se joindre au mouvement qui aide de nombreuses femmes en détresse.

Sujet fort du film, le droit à l’IVG est malheureusement toujours d’actualité et il est parfois encore fascinant de connaitre son histoire au sein de la loi et ses alentours. Ce mouvement de le MLAC est assez méconnu et avec Annie Colère la bravoure de ces femmes et même ces hommes est mis en avant. Rien n’est peu représenté. Les séquences d’avortement sont très émotionnelles et montrent bien toutes les catégories de personnes concernées. Les dialogues sont fort et tellement pleins de sens. Difficile de ne pas être touché par ce qu’on nous raconte.

Le casting est splendide. Laure Calamy continue de nous impressionner avec encore un rôle fort qu’elle tient du début à la fin. Face à elle, on reconnait également Zita Hanrot et India Hair toutes les deux hyper convaincantes. On apprécie aussi la présence d’Eric Caravaca dans le rôle d’un médecin ultra touchant.

On dit donc oui à Annie Colère. Un véritable coup de cœur qu’on veut défendre pour qu’il soit entendu.