Twitter: #Baskin
Acteurs : Görkem Kasal, Ergun Kuyucu, Fatih Dokgöz
Réalisateur : Can Evrenol
Date de sortie : Inconnue (1h37min)
Voilà un film où il faut s’accrocher.. S’accrocher pour dans un premier temps ne pas s’ennuyer, s’accrocher ensuite pour ne pas vomir et enfin s’accrocher pour comprendre !
Attention, malgré cette première phrase, Baskin est loin d’être mauvais et au contraire laisse entrevoir un potentiel de malade chez le réalisateur, Can Evrenol.
En effet Baskin est superbement réalisé, propose une imagerie très belle, un choix de musique très agréable et moderne mais souffre un peu de l’inexpérience du « long métrage ». Car même si en petite vidéo d’introduction, le réalisateur annonçait que son film était un « Slow burner », soit un film qui « prend du temps pour démarrer », force est de constater qu’il prend vraiment trop trop de temps. certains passages pourraient véritablement êtres coupés ou raccourcis tel que la scène de la chanson turque chantée dans le van dont le fait de diffuser 1 minute en lieu et place de l’intégralité de cette dernière aurait été suffisant. Le film est donc très lent et cumule les passages de « vides » visiblement là pour combler un scénario trop léger. Le plus compliqué avec Baskin est donc de ne pas s’ennuyer au début de quitter la salle… Ce que 3 personnes ont fait.
Arrive ensuite la seconde partie du film bien dégoûtante avec des yeux crevés, des viscères en veux-tu en voilà, du sang qui gicle de partout et une image de l’enfer bien répugnante. Là aussi quelques personnes ont quitté la salle ne supportant pas la vision de tant de gore.
De mon côté c’est à ce moment là que je suis revenu de mon comas et que j’ai réellement commencé à apprécier le film. Malheureusement 45 minutes étaient déjà écoulées.
Arrive enfin la conclusion du film et là aussi ils étaient nombreux dans la salle à ne pas avoir tout saisi. Le film propose en effet des passages en enfer entre-coupés par des passages dans un café et des flashbacks n’étant peut-être pas des flashbacks. Autrement dit, le tout manque de clarté et chacun pourra y aller de son explication personnelle mais il est évident que le scénario aurait mérité un nettoyage pour rendre le tout plus accessible.
Vous l’aurez compris, Baskin est loin d’être parfait et s’explique par la jeunesse du réalisateur même s’il ne fait aucun doute qu’on le retrouvera très vite et sans doute même à Hollywood tant il est doué avec sa caméra.
A noter également l’excellent jeu d’acteur et essentiellement du rôle principal Görkem Kasal très juste et convainquant. Lui aussi, on devrait en reparler.
Voici une affiche dévoilée il y a peu bien différente
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