Critique de Carnage

Carnage

6.8

Scénario

6.2/10

Acteurs

8.5/10

Réalisation

6.5/10

Bande Originale

6.0/10

Les pour

  • De bons acteurs

Twitter : #Carnage #TheBurning @CarlottaFilms

titre VO: The Burning

Réalisateur : Tony Maylam

Acteurs : Brian Matthews, Leah Ayres, Holly Hunter, Brian Backer, Jason Alexander, Fisher Stevens

Durée : 1h31

Date de sortie : 1981 (Ressortie le 1 novembre 2017)

Belle initiative de Carlotta Films que de proposer à nouveau ce film en salle et permettre à une génération de spectateurs, fans de ce type de film de le (re)découvrir dans les meilleures conditions possibles.

Mais que donne ce film, souvent cité comme un ersatz de vendredi 13…

Le premier véritablement changement vis-vis de Vendredi 13 est qu’ici, on ne nous cache absolument pas qui est le tueur puisqu’on l’introduit dès le départ. Pas d’effet de surprises, pas de secrets quant aux motivations du tueur et ce quand bien même les meurtres sont souvent perpétrés en vue à la 3ème personne.

Le film se déroule également dans un camp d’été et les jeunes moniteurs vont périr les uns après les autres. On comprend évidemment le lien avec Vendredi 13 et l’on se dit que Harvey Weinstein qui a écrit le scénario ne s’est pas vraiment fatigué.

Il y a tout de même un gros point positif dans ce film et qu’il n’y avait pas spécialement dans les autres, l’écriture des personnages. Ainsi on s’attarde assez longuement sur les différents protagonistes afin de les rendre au choix, attachants ou détestables, mais dans tous les cas, intéressants.

Carnage est aussi l’occasion de voir les premiers pas de 3 acteurs qui deviendront très populaires dans les années à venir, à savoir Holly HunterJason Alexander et Fisher Stevens.

Concernant la réalisation, là aussi c’est différent puisque le début prend son temps pour présenter les personnages si bien qu’il ne se passe pas grand chose au niveau de l’horreur, mais le tout n’en est absolument pas ennuyant.

Reste l’horreur… Et là les scènes sont assez graphiques et le sang gicle bien comme il faut.

Si évidemment aujourd’hui, le film a moyennement bien vieillit, il n’en reste pas moins divertissant et le reflet d’une période clef du cinéma de l’horreur dans les années 80.

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