Twitter : #CestQuoiCetteMamie @ugcdistribution
Titre VO :
Réalisateur : Gabriel Julien-Laferrière
Acteurs : Chantal Ladesou, Julie Gayet, Thierry Neuvic, Julie Depardieu, Arié Elmaleh, Philippe Katerine, Claudia Tagbo, Lucien Jean-Baptiste, Teïlo Azaïs, Chann Aglat…
Durée : 1h39
Date de sortie : 7 août 2019
Après le succès surprise de C’est quoi cette famille en 2016, une suite voit donc le jour, centrée cette fois sur le personnage de la mamie un peu folle interprétée par Chantal Ladesou.
Si l’idée de retrouver les différents personnages est vraiment agréable, on ressent malheureusement devance film un effet « Film du soir à la télévision ». Moins marquant que son prédécesseur sans pour autant être désagréable, « C’est quoi cette mamie » est dans la lignée des (trop nombreuses) comédies françaises, clairement destinées à amuser la famille le soir à 21H00 devant le poste de télé.
Si le scénario est plutôt classique, il faut quand même lui accorder de très bons points positifs et notamment celui de faire entrer l’homosexualité dans l’histoire de la manière la plus naturellement possible du côté de la jeune et vieille génération là où c’est celle du milieu qui dans un premier temps a du mal (avant d’évidement l’accepter). En effet un des personnages se dévoile ainsi homosexuel, mais le fait de manière naturelle, sans fanfares ni aspect dramatique, montrant justement combien ceci est entré dans les moeurs. Il en va de même pour le personnage de Chantal Ladesou qui affiche clairement son amour des corps, qu’il soit masculin ou féminins.
A côté de cela, le film parle évidemment de la famille, thème de la franchise et le fait de manière tendre.
Le casting est évidemment toujours de qualité avec un casting adulte vraiment bon et des enfants qui varient entre l’excellent (Teïlo Azaïs) et le très bon (Chann Aglat). Chantal Ladesou qui est la vedette du film propose exactement ce que l’on attend d’elle, si bien que même s’il n’y a pas vraiment de surprises de sa part, son charme et sa folie naturelle l’emportent véritablement.
Enfin, on ne s’ennuie pas une minute et si l’on sourit plus que l’on ne rigole vraiment, le film fait son travail, celui de dessertir pendant 1H39 avant de nous faire passer à autre chose.
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