Critique de Challengers

Twitter : #Challengers @WarnerFr

Réalisation : Luca Guadagnino

Casting : Zendaya, Josh O’Connor, Mike Faist

Durée : 2h11

Date de sortie : 24 avril 2024

Challengers c’est un film qui parle avant tout de tennis mais pas seulement et c’est ce qui permettra au public moins friand de ce sport de trouver un intérêt devant ce long métrage.

Le contexte autour de ces matchs et séquences d’entraînement est tout d’abord cette amitié profonde entre deux jeunes tennismans qui croise un jour la route de Tashi elle-même pratiquante du même sport et qui attire l’attention des deux jeunes hommes de façon quasi hypnotique. Un certain triangle amoureux se dessine alors, brisant le trio qui, à travers les années, continuera de s’entre croiser dans leur quête de victoire et de montée dans la compétition. 

La réalisation du film offre un rythme effréné, comme une volonté de nous embarquer dans cette quête prenante de ce sport. La caméra embarquée propose parfois de jolie plan mais sans trop en abuser pour le bien de nos yeux et pour ne pas nous donner la migraine. 

Seul véritable gros défaut qui apparaît rapidement dans le film c’est la présence de cette musique style Night club qui autant dans une majorité des scènes fonctionne autant dans d’autres est vraiment de trop. Dans ces dernières il aurait été appréciable de pouvoir simplement entendre les dialogues déjà fort en intensité sans avoir besoin d’en ajouter ou de même carrément les écraser par ces notes musicales. 

Dans les gros plus, le casting. Josh O’Connor et Mike Faist ont chacun un charme fou et ils forment à deux la parfaite alchimie nécessaire à leur personnage respectif. Zendaya qui complète l’affiche n’a pas à rougir de son interprétation impeccable autant en joueuse de tennis qu’en coach sportive implacable. 

Challengers est donc un film à voir rien que pour sa toute dernière séquence captivante qui conclut parfaitement l’intrigue.