Critique de Christophe : Définitivement

Christophe : Définitivement

8.1

Scénario

6.5/10

Casting

9.0/10

Réalisation

6.7/10

Bande originale

10.0/10

Les pour

  • Une curiosité pour les fans de l'artiste

Twitter : #ChristopheDéfinitivement

Titre VO :

Réalisateur : Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia

Acteurs : Christophe

Durée : 1H22

Date de sortie : 8 mars 2023

Christophe, fait partie de ces artistes incroyables que la France a plébiscité pendant des années avant de le voir doucement disparaitre, lâché des médias « jeunes » et forcément d’une jeunesse qui a depuis quelques années du mal à apprécier tout le génie musical et le travail original de nombreux artistes.

Fort heureusement pour lui, Christophe est parvenu à conserver une bonne partie du public qui a accepté ses prises de risques, ses expérimentations musicales et s’il passait moins en télé, ne proposait pas des singles adaptés aux radios, il pouvait encore compter sur la scène pour offrir quelque chose de magnifique à ses fans.

Ce documentaire s’attarde ainsi sur la préparation d’un de ses derniers concerts, non sans nous dévoiler (timidement) un peu de son intimité en invitant le public à le suivre chez lui et en coulisse.

Documentaire intéressant pour les fans de l’artiste, ce film manque pourtant d’audace ou de réel point d’accroche. Il y a clairement un gout de trop peu sur chaque moment.

On ne le voit pas assez dans son intimité, sa façon de vivre (lui qui vivait essentiellement la nuit), on ne le voit pas assez dans la création musicale ou même de son spectacle (bien que ce soit la plus grande partie) et enfin lorsque les passages en Live se dévoilent à nous, forcément on aurait envie d’en voir plus.

Pourtant, faute de contenu, le film a une durée idéale sans quoi, il est évident que l’ennui serait rapidement venu.

Documentaire intéressant parce qu’il met en lumière un des plus grands génies musical français, mais qui manque de réel contenu pour nous donner envie de s’y replonger, à moins d’être un inconditionnel de l’artiste… Et encore.

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