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Etre VO: Stork
Réalisateur : Nicholas Stoller, Doug Sweetland
Voix VF :Florent Peyre, Bérengère Krief, Issa Doumbia
Voix VO: Andy Samberg, Katie Crown, Stephen Kramer Glickman, Jennifer Aniston
Date de sortie : 12 octobre 2016
Durée : 1h29
En voilà une idée bien originale que de proposer un film sur des cigognes livreuses de bébés recyclées dans la livraison de tout et n’importe quoi allant du téléphone au dvd à l’image de grandes sociétés telles que Amazon qui envisagent la livraison par drones. Oui Cigognes et compagnie est relativement moderne et joue avec son époque et si la livraison express, très express même comme montrée lors d’une scène en toute fin du film est un des thèmes abordés du film, il n’oublie pas de traiter de la perte de l’innocence chez les enfants ou encore de mettre en avant les parents, toujours occupés à travailler au détriment de leur famille.
Et c’est sans doute cet aspect là qui est le plus touchant et le plus réussi dans Cigognes et compagnie, à savoir sa représentation de la famille qu’elle soit fragilisée, en reconstruction ou même composée malgré elle à l’image de cette cigogne et de cette jeune fille qui vont devoir s’unir pour une périlleuse mission et finalement se trouver l’un l’autre afin de devenir une famille, différente, mais une famille tout de même.
Cigognes et compagnie comprend des passages assez drôles et notamment avec son groupe de loups totalement déjantés ou ses pingouins excellents le temps d’une scène, mais c’est bien avant tout un film riche en sentiments et en émotion qui nous est proposé ici, ce qui le différencie finalement des autres productions proposées généralement.
Dans les bonnes idées, on retiendra également l’usine à bébé, vraiment bien faite et amusante à regarder.
Malheureusement tout n’es pas parfait dans le film et même s’il est en majorité réussi, on regrettera certains problèmes au niveau du scénario tels que certains personnages apparaissant au début et à peine développés incluant le méchant pigeon relou dont on ne sait finalement pas trop quelles sont ses motivations ou sa raison d’être chez les cigognes (si bien que si Issa Doumbia lors de l’avant-première n’avait pas expliqué que le pigeon souhaitait être une cigogne intérieurement, rien ne laisserait dans le film le moindre indice sur ceci).
Le doublage français n’est pas mauvais, mais m’a laissé sur ma faim et notamment celui de Bérengère Krief et Issa Doumbia. Bien qu’ils proposent un très bon travail, il m’était difficile de les associer aux personnages. Ainsi Bérengère Krief a une voix bien trop adulte vis-àvis de son personnage qui n’a que 18 ans et Issa Doumbia a simplement une voix qui, selon moi, ne colle pas au personnage du méchant de service. On ressent une douceur dans sa voix et cela tranche cruellement avec le personnage.
La bande originale, de son côté, est réussie et les quelques chansons présentes (non interprétées par les personnages) sont agréables à écouter.
Cigognes et compagnie est un bon film, plutôt agréable bien qu’il lui manque ce petit truc qui ferait de lui un excellent film mémorable avec des personnages attachants au point d’avoir encore et encore envie de le revoir.
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