Twitter : #Cruella @DisneyFR
Titre VO :
Réalisateur : Craig Gillespie
Acteurs/Actrices : Emma Stone, Mark Strong, Emma Thompson
Durée : 2h15
Date de sortie : 23 juin 2021
Magnifique, sublime, une perfection !!! Voilà les mots qui me viennent en tête à peine sortie de la projection de Cruella.
Faire un film sur une des méchantes les plus cultes de l’univers Disney n’est pas une mince affaire et certaines personnes restent déçues de la vision proposée pour Maléfique. Alors l’arrivée d’une autre génèse, cette fois-ci sur la vilaine de Les 101 Dalmatiens, pouvait faire peur. Rassurez-vous tout de suite, ce film va vous réconcilier avec la maison de Mickey qui nous offre un parfait background pour notre chère Cruella. Pas de gnognotes, le personnage est pur, brut de décoffrage.
Au début du film, on découvre une jeune Estella passionnait de mode dès son plus jeune âge qui tente de trouver sa place dans le monde avec son caractère bien trempé. Elle rêve de rejoindre l’industrie et de travailler pour la grande Baronne Von Hellman célèbre dans le milieu de la mode. Par chance et grâce à l’aide de deux vauriens avec qui elle vit depuis des années, elle intègre l’équipe de couture et finit par être remarquée. Progressivement, des révélations déclencheront une montée en chaîne faisant apparaître l’impitoyable Cruella.
Le scénario, très bien écrit, compose avec soin l’univers connu du dessin animé Les 101 Dalmatiens en y implantant tous les personnages emblématiques comme les deux comparses Horace et Jasper mais aussi d’autres qu’on vous laissera le plaisir de découvrir vous même. Le bonus, et quelle bonne idée ils ont eue là, c’est l’intégration à l’histoire de chiens. Impossible de ne pas craquer devant leur charme si adorable et hilarant à souhait. Gros coup de cœur pour Clin d’œil qui va devenir culte. On ne sera pas surpris de voir débarquer très vite une peluche de celui-ci dans les boutiques Disney.
Emma Stone est parfaite en Cruella. On savoure avec plaisir son interprétation détaillée que ce soit dans le physique ou par les intonations de sa voix. Et que dire d’Emma Thompson qui dès sa première entrée nous fait poussée un ouah d’admiration, le caractère de son personnage de Baroness rappelant celui de Miranda Priestly dans le très apprécié Le Diable s’habille en Prada. D’ailleurs comment ne pas penser à ce film en visionnant Cruella pour toute la partie centrée sur le monde de la mode. Ce côté un peu fou du milieu est mis en avant et c’est amusant à observer.
Le plus magnifique sera l’apparition des diverses tenues réalisées par Estella puis Cruella. Le département costume de ce long métrage mériterait des prix pour son magnifique travail. Que de couleurs, que de générosités dans ces propositions qui nous plongent dans cette époque des années 70 où se déroule notre intrigue et où un mouvement punk rock fait doucement son entrée.
En fond sonore, c’est un régal également grâce à une compile de classiques modernes indétrônables comme « Who’s Sorry Now ? » de Connie Francis ou encore « Bloody Well Right » de Supertramp en passant par Bee Gees, The Doors et Nina Simone avec son célèbre « Feeling Good ». La chanson « Call me Cruella » signée Florence + The Machine conclut parfaitement cette bande originale.
Vous l’aurez compris, Cruella est une belle réussite et on espère qu’il plaira à un bon nombre d’entre vous. 2h15 de plaisir où le rythme reste au top de la première image au générique de fin. Une belle énergie se dégage du film et on aurait presque envie de nous aussi sortir la machine à coudre pour réaliser une sublime tenue.
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