Twitter : #CultOfChucky
Réalisateur : Don Mancini
Acteurs : Allison Dawn Doiron, Jennifer Tilly, Fiona Dourif
Durée : 1h31
Date de sortie : E-Cinema
Chucky est de retour, 4 ans après Curse of chucky qui replaçait notre poupée tueuse dans l’horreur et plus dans la comédie.
Ce nouveau film continue dans cette veine et limite même encore plus l’humour si bien que l’on ne rigole plus du tout cette fois. Même les phrases de notre poupée préférée ne sont plus en rien amusante et manquent clairement de piquant.
Concernant l’horreur, elle est bien là (essentiellement dans sa seconde partie) et malgré quelques loupés sur le budget forçant des effets à l’ancienne (sans CGI) pouvant dérouter certains fans, ceux-ci sont de bonne qualité et les meurtres assez violents et sanguinolents.
Las acteurs sont assez bons, même si il ne sera pas question d’oscar ici, ne nous voilons pas la face. Alex Vincent était bien meilleur enfant qu’adulte et Jennifer Tilly reproduit la même chose depuis 20 ans, mais cela passe malgré tout. La bonne surprise vient de Fiona Dourif dont le potentiel d’actrice augmente encore un peu avec ce film.
En réalité, là où le film comprend ses plus gros soucis résident dans le manque de budget et son scénario. Concernant le budget, cela se ressent dans les décors et les différents effets utilisés tout du long. Là où la saga Jeu d’enfant était parfaite pour le cinéma, ce nouveau film crie haut et fort DTV de la même manière où Jason X sonnait un peu Kitsch avec ses musiques ridicules à l’époque. Ce Cult of Chucky a donc un aspect très cheap dans ses décors froids et vides, son manque de figurants et ainsi de suite. Pas gênant dans l’absolu, mais comparé aux autres films, cela se ressent énormément que depuis le précédent film, seul Don Mancini croit encore au potentiel de Chuck et qu’il n’a pas vraiment de grosses machines derrière lui.
Arrive le point le plus faible selon moi, son histoire…
Là aussi, je n’ai absolument pas été emballé par le scénario, qui en plus de rappeler le début d’Halloween Revolution et ce qu’il aurait pu être si mieux écrit lui aussi, ce Cult of Chucky propose un twist trouvé à la va vite des plus décevants et n’apportant finalement que peu d’intérêt.
En effet, on apprend que Chucky est aujourd’hui capable de séparer son âme et de se retrouver dans autant d’humains et de poupées qu’il veut là où avant il était une seule et unique poupée et dont le but était de retrouver un corps.
Cette idée est finalement facile, n’apporte rien d’intéressant d’autant que le concept d’avoir plusieurs poupées aurait été plus intéressant si l’on avait de l’action de la part de Tiffany, voir Glenda (l’enfant des poupées totalement absent une fois encore). Evidemment cela aurait fait un peu réchauffé (avec Seed of chucky) mais voir une famille complète s’associer aurait été plus sympa que cette idée sortie de nulle part et mal amenée. L’incantation pour changer de corps prend aussi maintenant 10 secondes et pas plus.
Ensuite Andy Barclay est mal exploité alors que son histoire au début du film est clairement la plus intéressante.
Que dire alors de la scène post générique qui comme pour le retour d’Andy Barclay nous ramène un personnage important de la franchise faisant plus penser à un moyen pour l’actrice de refaire un peu parler d’elle, puisque totalement disparue depuis. C’est sympa mais sonne un peu étrange.
Pour terminer, ce Cult of Chucky n’est pas désagréable, mais on reste très loin des deux premiers films et de La fiancée de Chucky en termes de qualité.
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