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Réalisateur : Lisa Azuelos
Acteurs : Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle, Alessandro Borghi, Brenno Placido, Niels Schneider, vincent Perez, Patrick Timsit
Date de sortie : 11 janvier 2017
Durée: 2H04
Dalida, la chanteuse, mais aussi Dalida la femme meurtrie par la vie. Si Le film de Liza Azuelos ne s’attarde que peu sur la jeunesse de la chanteuse, elle s’intéresse essentiellement à sa vie dès son arrivée en France. Une vie remplie de succès, mais aussi une vie remplie de larmes, de souffrances, de décisions pas toujours évidentes et aux conséquences irrévocables telles que de ne jamais avoir d’enfant ou de finir sa vie malheureuse.
Le film pourtant commençait mal et Le début où Le psychologue interview quelques-uns des hommes de la vie de Dalida suite à sa tentative de suicide m’a totalement laissé sur le carreau.
Pas fan du procédé qui veut que l’on écoute des gens se souvenant de… heureusement, mais aussi étrangement, Le film s’éloigne plutôt rapidement de cette approche pour ensuite devenir bien plus classique, mais néanmoins efficace narration où Le spectateur suit l’histoire au travers ses propres yeux et non ceux des autres.Concernant le casting, là aussi il y avait de quoi avoir peur puisque en voyant la liste de peoples présents au casting, On était en droit de se demander si Pathé n’avait pas confondu Dalida avec Astérix 4 (certains sont proches du cameo). Heureusement les acteurs sont bons et n’en font pas des caisses et surtout ils entourent la révélation Sveva Alviti qui, à l‘image de Marion Cotillard dans le rôle de Piaf pour La Môme, va bien plus loin que le simple fait de jouer un rôle. Sveva Alviti ne joue pas Dalida, elle est Dalida.
La jeune femme donne énormément au film et au personnage qu’une nomination aux Césars n’est pas à exclure tant la ressemblance physique est frappante et surtout la manière de jouer est bluffante. Personnage complexe, riche en émotion, Sveva Alveti est parfaite dans chacune de ses scènes et dégage énormément d’émotion.
Concernant les autres aspects du film, Lisa Azuelos a joliment reconstitué les différentes époques et les moments de Live De plus, Le film alterne très bien les passages avec des chansons et les passages plus calmes, offrant chaque fois assez de lumière dans un récit finalement très sombre. C’est que la vie de la jeune femme a côtoyé à de nombreuses reprises la mort et les douleurs et la peine de cette dernière ne nous est jamais épargnée, comme pour nous aider à comprendre son geste fatal du trois mai 1987, terrible soir où avec pudeur elle décidera de s’en aller.
A ce sujet, la scène du suicide de Dalida est superbement filmée, touchante et évite tout aspect glauque. Lisa Azuelos offre aux derniers moments de Dalida, une tendresse assez forte dans finalement une scène elle aussi forte en émotion.
Un bel hommage à l’artiste, mais aussi à la femme,Dalida est un joli film qui va dans le sens de Cloclo, à savoir un film qui n’a pas peur d’exposer la vérité, les faiblesses et les blessures d’un artiste idolâtré de par le monde plutôt que de faire un film aseptisé et dont l’intérêt aurait été 0.
On prendra plaisir à revoir ce film pour son histoire, son actrice et évidemment sa bande originale parfaite.
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