Critique de Dukun

Dukun

5.5

Scénario

5.5/10

Réalisation

5.5/10

Casting

5.5/10

Les pour

  • Le surnaturel fait son effet quand il est là

Les contre

  • Trop d'infos qui deviennent difficiles à suivre

Twitter : #Dukun @etrangefestival #EtrangeFestival

Casting : Bront Palarae, Umie Aida, Namron, Ramli Hassan, Faizal Hussein

Réalisateur : Dain Said

Durée : 1h48

Date de sortie :  ???

Il aura fallu 12 ans pour que Dukun obtienne l’autorisation d’être diffusé tant son sujet portait à controverse. L’histoire tourne autour du procès de Diana, une femme chaman, accusait du meurtre d’un politicien (un fait d’hiver semblable aurait eu lieu en 1993). Au passage, Dukun est le nom employé pour désigner un guérisseur ou chaman en Malaisie, pays où se situe le film. Dans ce contexte, Karim, avocat, accepte de défendre l’accusée à la demande d’un vieil ami qui en échange va tenter de retrouver la fille de ce dernier qui a mystérieusement disparu. Durant l’enquête, des faits surnaturels apparaissent.

On en a conscience, il est vrai qu’il faut s’accrocher pour suivre ce scénario d’1h48 qui se déroule principalement dans cette salle de tribunal. Heureusement entre les plaidoiries, on retourne à l’enquête. Mais il y a parfois tellement d’infos à emmagasiner qu’il arrive qu’on soit un peu perdu même si l’évidence finit par arriver. Les séquences autour du surnaturel font assez froid dans le dos, probablement à cause de la musique employée durant ces scènes, et la fin du film est assez originale même si on la voit un peu venir.

Résultat, on est un peu partagé sur Dukun. Autant une partie est assez fascinante à voir et même terrifiante dans son genre puis il y a tout le reste qui plombe l’ensemble et nous fait perdre le fil. Donc si vous êtes curieux, autant tenter l’aventure et vous faire une opinion.

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