Critique de Fanny Lye Deliver’d

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Titre VO :

Réalisateur : Thomas Clay

Acteurs : Maxine Peake, Charles Dance, Freddie Fox

Durée : 1H52

Date de sortie : Inconnue (Vu à L’étrange Festival)

Si vous aimez les films qui partent en sucettes… Celui-ci est pour vous !

Débutant comme un film bien sage sur une famille anglaise old school en 1657 où le père décide de tout, où le fils se prépare à prendre la relève et où la mère de famille n’a rien à redire sauf obéir, on assiste à une évolution et un retournement de situation des personnages dès l’arrivée deux deux inconnus… entièrement nus.

Abordant la libération sexuelle, l’émancipation de la femme allant vers un final inattendu (que je ne préfère pas vous dévoiler), Thomas Clay parvient à mélanger le film d’époque plan plan, le sex, la violence (limite gore) pour en faire un film avec un message féministe, rien que ça !

Si le début semble très long et lent, on profite quand même du bon jeu d’acteur et notamment celui du grand Charles Dance que les fans de Game of thrones et Alien seront ravis de retrouver ici.

C’est essentiellement dans sa dernière demi heure que le tout accélère et ce de manière explosive si bien que vous ne décrocherez plus l’oeil de l’écran.

A noter une bande originale vraiment belle pour un film d’époque.

Fanny Lye Deliver’d est étrange, a parfaitement sa place dans ce festival, mais n’en demeure pas moins un film avec un message fort dissimulé sous plusieurs couches d’histoires…