Twitter : #InherentVice @warnerbrosfr
Acteurs : Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Owen Wilson, Katherine Waterston, Reese Witherspoon, Benicio Del Toro, Jena Malone, Martin Short, Eric Roberts, Sasha Pieterse
Réalisateur : Paul Thomas Anderson
Date de sortie : 4 mars 2015 (2h29min)
Des affiches colorées, un style visuel accrocheur, une brochette d’acteurs incroyables et un réalisateur très apprécié, telle était la promesse d’Inherent Vice. Malheureusement le film se solde par une très grande déception.
Qu’on se le dise de suite, le film est pas totalement loupé mais aussi futile que soit la drogue (qui tient une place importante dans le film), ce n’est absolument pas les grandes choses telles que le scénario ou la mise en scène du film que l’on va retenir mais d’autres plus volatiles et anecdotiques telle que la bande originale.
C’est en effet selon moi la plus grande réussite d’Inhérent Vice, à savoir sa bande originale très fin des 60’s composée d’une très jolie sélection de chansons. A la fois pop, psychédélique ou encore douce, le choix des musiques colle parfaitement bien au visuel du film et permet de nous tenir éveillé, ce qui n’était pas facile en soit.
En effet je me suis ennuyé pratiquement tout du long, perdu dans un film qui part dans tous les sens et dont la conclusion est décevante. Selon moi un bon suspens doit avoir un début intéressant, ce qu’Inherent vice propose mais surtout offrir une belle conclusion et sur les 2H30 que dure le film, à force d’aller dans tous les sens, on va s’éloigner de l’intrigue de départ si souvent qu’a l’heure actuelle, je ne sais même pas si on a oui ou non une cloture à cette énigme (La disparition de Shasta) tant le film m’a perdu et endormi sur la longueur.
Autre point négatif de ce film, les acteurs… Non ils ne sont pas mauvais mais ils ne servent pour ainsi dire à rien et quand un cameo est amusant, en avoir 20 devient rapidement saoulant et donne au film un air de réunion de potes plus qu’autre chose. Chaque second rôle étant si anecdotique, qu’aucun ne sort du lot et l’on en arrive à attendre le cameo suivant sans même se soucier de l’acteur actuellement à l’écran. De plus avec si peu de choses à faire ou à dire, chacun d’entre d’eux se retrouve totalement dispensable et interchangeable. Si l’on prend uniquement le cas Benicia Del Toro, il a deux scènes dans le film et pas spécialement marquantes là où Eric Roberts a clairement été choisi uniquement pour sa tête de « méchant du cinéma ».
Heureusement il reste une dernière chose de positif au film et qui nous aura comblé, nous les hommes… Les femmes, toutes plus séduisantes les unes que les autres, qui paradent soit nues, soit en mini-shorts. A ce petit jeu, Katherine Waterston et son look à la Lana Del Rey a de quoi nous retourner le cerveau de par ses belles fesses moulées dans son short ou encore quand elle se retrouve sous la pluie.
Vous l’aurez compris, quand dans un film, on ne retient de bon que la bande originale et les actrices qui se déshabillent… C’est qu’il n’y a pas grand chose à voir.
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