Twitter : #jimmyshalls @le_pacte
Titre original : Jimmy’s hall
Acteurs : Barry Ward, Simone Kirby, Andrew Scott
Réalisateur : Ken Loach
Date de sortie : 2 juillet 2014 (1h49min)
]
L’un des plus grands réalisateurs britanniques tire aujourd’hui sa révérence avec un film un petit peu en dessous de ce à quoi il nous avait habitué.
J’aime énormément Ken Loach quand il s’agît de faire un film avec une histoire, des personnages attachants etc.
Le soucis c’est qu’il à souvent tendance à délaisser ses grandes lignes pour venir nous parler de ses idéaux politiques.
En voyant les premières images de son petit dernier « Jimmy’s Hall » , je pensais enfin voir quelque chose de construit, qui bien qu’inspiré d’une histoire vraie, s’en limiterait finalement aux destins des personnages sans partir trop loin.
Alors en ce qui concerne la première heure du film, je n’aurais rien à redire, car c’est absolument parfait : les acteurs sont époustouflants et on sent qu’il y’a à un vrai travail de jeu derrière, les paysages irlandais sont très beaux et la musique est intrigante tant elle accompagne bien ce que l’on voit.
L’histoire commence telle que le dit le résumé ou la ba donc pas besoin de le rappeler.
Sauf que cet engouement ne dure pas bien longtemps puisque Ken Loach perd une nouvelle fois encore (après Looking for Eric , Le Vent se lève etc.) à la moitié du film , l’intérêt total du spectateur.
En effet , je veux bien comprendre que la lutte des classes sociales au cinéma soit un élément fondamental de sa filmographie mais ici , c’en est beaucoup trop. Près de 30 minutes ne sont composées que de dialogues en contre-champs (très mal cadrés d’ailleurs , avec une image focale particulièrement mal réglée. Voulu ? Aucune idée , mais c’est moche) qui ne font que remettre en cause ce que l’on sait déjà sur la religion et comment le communisme est perçu dans le monde …
C’est vraiment dommage car ces scènes gâchent tout le rythme du film si bien qu’on en vient à s’ennuyer ferme.
En somme , pour un dernier film, c’est un petit dommage de ne pas avoir cherché à faire quelque chose de plus « novateur ».
Néanmoins, Ken Loach restera longtemps dans les mémoires cinématographiques avec des films comme « Kes » ou encore «Riff Raff ».
Soyez le premier à commenter