Critique de Kill

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Titre VO :

Réalisateur : Nikhil Nagesh Bhat

Acteurs : Laksh Lalwani, Raghav Juyal, Tanya Maniktala

Durée : 1H42

Date de sortie : 11 septembre 2024

Le cinéma indien, les bollywood, etc. Ce n’est pas mon truc si bien qu’au début de Kill, j’ai ressenti de la peur. Effectivement, tout semblait converger vers ces films aussi étranges pour moi que cultes pour de nombreux aficionados du genre. Il faut dire qu’une des premières scènes du film montre un homme faisant sa demande en mariage dans les toilettes, non sans avoir préalablement ouvert la fenêtre, créant ainsi du vent faisant s’envoler les cheveux de la demoiselle amoureuse. Le tout au ralenti ! 

Donc oui j’ai eu peu puisque pas fan de cinéma… Sauf que… Sauf que !

Le film ne ressemble en rien au Bollywood et rapidement, on se retrouve dans un p***** de film d’action très violent, avec des scènes de plus en plus impressionnantes, frôlant même l’horreur et le gore ! Kill n’a rien à voir avec l’image habituelle du cinéma indien (qui arrive chez nous).

Kill, en métamorphosant son héros bien propre sur lui en une machine à tuer proche du serial killer à la recherche de vengeance, est incroyable. Il ose faire des choses avec ses personnages que je ne veux pas spoiler ici, tout en nous offrant l’un des meilleurs films de baston de ces 20 dernières années.

Les combats sont remarquables, la violence est évidente et tout est réalisé avec brio. On y croit fermement.

De plus, l’idée de mettre l’action dans un train a un aspect de jeu vidéo (avec quelques boss de fin de stages) très bien réalisé.

Du côté du casting, ce dernier est très bon, même si par moment, le jeu des acteurs rappelle que l’on est dans un film indien, et bien, on ne peut pas vraiment parler de rôles et encore moins de jeu à Oscars. Mais rassurez-vous, tout ceci est rapidement oublié tant on prend un pied fou devant ce film pour peu que l’on aime la fighting, le sang et limite même le gore ! Vous voilà prévenu.

Enfin, le côté Bollywood s’arrête juste au côté « jeu des acteurs moyens », car il n’y a absolument pas de chansons ni de chorégraphies, si ce n’est à coup de poings violents. 

Définitivement une petite claque inattendue, ce film a tout pour devenir culte et clairement une référence du genre.

Allez-y les yeux fermés, et bien que vous allez les ouvrir pendant le film, les plus sensibles se surprendront à les refermer de temps en temps pour éviter la violence !