Critique de King Cobra

king Cobra

4.6

Scénario

4.5/10

Réalisation

4.0/10

Acteurs

5.0/10

Musique

5.0/10

Les pour

  • Garrett Clayton joue plutôt bien

Les contre

  • James Franco est mauvais

#Twitter : #KingCobra #Sing @UniversalFR

Réalisateur : Justin Kelly

Acteurs: James Franco, Christian Slater, Garrett Clayton, Keegan Allen, Molly Ringwald, Alicia Silverstone

Date de sortie : Inconnue (Vu en séance unique à Paris)

Durée : 1h31

James Franco en producteur de porno Gay et qui va tout faire pour attirer à lui la nouvelle vedette en vogue Brent Corrigan alors sous contrat avec Christian Slater..: Voilà en gros le pitch du film.

Attention, cette critique va contenir quelques spoilers, mais ceux-ci sont nécessaires puisque king Cobra s’inspire d’une histoire vraie.

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Le film débute par l’arrivée d’un jeune homme au corps évidemment parfait souhaitant faire du cinéma. Sans trop d’explications au préalable, on le retrouve chez un producteur de porno gay qui va le pousser de plus en plus vers cette voie là. Va alors s’en suivre des histoires de manipulation, de jalousie et de révélations scabreuses, le tout lié à un meurtre.

King Cobra aurait pu être un bon film si le réalisateur se serait plus intéressé aux différents protagonistes, la manipulation et surtout les conséquences du crime qui est commis à l’écran, mais en lieu et place, on accumule les scènes pseudos érotique entre les différents acteurs dont un James Franco offrant une prestation plus que vide et ennuyeuse.

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A l’image de films révélant les secrets de milieu fermés ou peu exposés au public tels que The social Network, Steve Jobs ou encore Le loup de Wall Street, il y avait matière à faire quelque chose de vraiment bien ici en poussant plus loin que simplement proposer une succession de scènes sans réels intérêt et ne révélant finalement rien. On suit l’histoire sans rien apprendre et le tout tourne plus au drama proche des feux de l’amour qu’autre chose. Concernant les différents personnages, on ne s’attache à aucun d’entre eux si bien que lors du meurtre d’un des protagonistes (que l’on voit venir à 1000 km), on en a que faire. Le jeu d’acteur n’est pas non plus des plus extraordinaires et seul Garrett Clayton s’en sort un peu mieux. D’un point de vue casting féminin, que ce soit Molly Ringwald ou Alicia Silverstone, elles ne sont ici que pour avoir leur nom sur l’affiche. Elles sont insignifiantes et n’apportent aucun attachement ou de profondeur à leur personnage respectif

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La bande originale n’est pas terrible non plus et tombe constamment dans le cliché de « Musique électro = Gay », chose totalement dépassée aujourd’hui et surtout réducteur.

Enfin, James Franco donne une fois encore l’impression de choisir des films pour s’aventurer dans des milieux peu mis en avant au cinéma, mais comme pour L’interview qui tue, il sélectionne des scénarios pauvres et surtout offre un jeu proche du « je m’enfoutisme » limite insultant, comme si son simple nom était suffisant.

King Cobra est donc encore l’exemple du film avec une ex vedette Disney qui veut choquer (Garrett Clayton), un acteur qui veut se faire bien voir, mais joue comme un pied (James Franco), deux actrices un peu has been prêtent à tout pour manger (Molly Ringwald, Alicia Silverstone) et un acteur de série pour ados qui espère faire du cinéma (Keegan Allen). Quant à Christian Slater... Soit il s’est fait avoir à la lecture du scénario ou alors devait vraiment s’ennuyer pour accepter ce projet.

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