Twitter : #KokodiKokoda #EtrangeFestival2019 @etrangefestival
Titre VO :
Réalisateur : Johannes Nyholm
Acteurs : Leif Edlund, Ylva Gallon, Peter Belli
Durée : 1H26
Date de sortie : 13 novembre 2019 (vu à l’étrange festival 2019)
Débutant tel un drame classique, Koko-di koko-da dévie ensuite en une version horrifique de « Un jour sans fin » ou plus récemment « Happy birthdead » si ce n’est que le fond est plus intelligent et poétique que ce dernier.
Lorsque je suis sorti de la projection, je me suis retrouvé perplexe, me demandant vers quoi voulait aller l’histoire, ce qu’elle cherchait à dire et c’est finalement quelques heures plus tard, que cela m’a frappé.
Dévoilant à la fois combien la mort d’un enfant peut inévitablement nous tuer à l’intérieur, on ressent aussi grâce à la dernière scène une sorte de message voulant dire aux parents qu’ils doivent apprendre à faire le deuil et à s’aimer à nouveau s’ils veulent vivre et non se laisser mourir. Voilà en tout cas l’interprétation que je me fais du film après quelques heures à y repenser.
Oui le film pose des questions et fait réfléchir et ce bien au-delà du générique de fin, ce qui en soi est une bonne chose et synonyme d’un film qui interpelle.
Un film donc à la fois poétique et avec un message, le tout porté par deux comédiens doués, mais non mémorables tout de même.
La réalisation quant à elle est classique de par son genre mais en rien désagréable et ce notamment grâce à deux petites scènes en animation vraiment belles.
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