Twitter : #LaLutteDesClasses
Titre VO :
Réalisateur : Michel Leclerc
Acteurs : Leïla Bekhti, Edouard Baer, Ramzy Bedia, Claudia Tagbo, Baya Kasmi…
Durée : 1H43
Date de sortie : 3 avril 2019
Décidément, UGC distribution aime parler des différentes classes sociales et des communautés. Ainsi après une approche réussie sur les deux volets de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?« , voilà qu’ils remettent plus ou moins ceci avec « La lutte des classes » !
Mais attention, pas question d’avoir deux films identiques puisque « La lutte des classes » aborde les thèmes de manière bien différentes et de façon plus subtile (Comprenez par là: humour moins franchouillard) et ce d’autant qu’il inverse les rôles.
Avec ici le personnage du blanc qui ne se sent pas à sa place dans un milieu où il est entouré d’une majorité de gens de couleurs, de croyances différentes alors que lui n’est absolument pas croyant ou encore de principes qu’il ne comprend pas, La lutte des classes aborde des thèmes déjà vus, mais cette fois proposés sous un autre regard !
Et cela fonctionne vraiment bien d’autant que le choix d’Edouard Baer pour le rôle principal fait office ici de casting parfait ! Lui qui semble toujours détendu, à l’aise partout et limite intouchable doit, de par son rôle, montrer des doutes, des fêlures dans son système, ainsi que de nombreuses remise en question. Pour le coup, Edouard Baer interprète magnifiquement bien ces différentes phases.
A ses côtés, on retrouve Leïla Bekhti qui offre à nouveau une superbe performance dans le rôle d’une femme de principe et aussi bien plus ouverte finalement et à même de s’adapter que l’homme qu’elle aime.
Du côté des seconds rôles, on a ici un Ramzy Bedia très bon, une Claudia Tagbo, peu présente mais amusante et surtout Baya Kasmi, totalement hilarante dans chacune de ses scènes. Son personnage marque les esprits !
Le film joue ainsi clairement sur les conflits avec humour et si parfois il use de gros sabots, il parvient à amuser tout du long sauf sur sa toute fin plutôt décevante.
En effet si le film est amusant, divertissant et intelligent de par sa manière d’aborder le sujet des communautés et des classes sociales, il se clôture sur une scène d’escalade ridicule et une happy end un peu forcée.
Fort heureusement, cette scène dure à tout casser 5 minutes quand tout le reste du film est plaisant et c’est finalement l’essentiel à retenir.
1 Rétrolien / Ping