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Titre original: Hobbit: Battle f the five armies
Acteurs : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage, Evangeline Lilly, Lee Pace, Luke Evans, Cate Blanchett
Réalisateur : Peter Jackson
Date de sortie : 10 décembre 2014 (1h59min)
Ca y est, décembre est là et la dernière partie du Hobbit débarque bientôt sur nos écrans. Pour les plus chanceux (moi y compris), l’attente est désormais finie. Après la fin insoutenable du deuxième volet, l’action reprend tout à fait là où l’on s’était arrêté. Pas d’inquiétude je ne raconterai pas le film. Halte aux spoilers. Bref, ce qui est certain dans ce troisième volet du Hobbit c’est que l’action prend une grande place. Après tout, le sous titre l’indique bien : on s’attend à voir « La Bataille des cinq armées ». Alors pour ceux qui adorent voir les scènes de combats vous ne devriez pas être déçus. Mais creusons un petit peu. Voilà autant le dire tout de suite, je n’ai pas adoré le film. J’ai bien aimé mais certaines techniques utilisées m’ont gêné à plusieurs reprises. Tout d’abord, à la demande du réalisateur Peter Jackson, le film était projeté en 2D HFR. J’avais déjà pu tester ce principe de projection pour le Hobbit 1 et j’avoue n’avoir pas aimé. J’avais la sensation que l’image avançait en mode accéléré. Ici je n’ai pas ressenti la même chose. Je dirai même que j’ai apprécié la superbe qualité d’image qu’on nous offrait sur grand écran. Mais à partir d’une fameuse scène de combat entre Saroumane et une partie des vilains (no spoiler) j’avais l’impression d’être face à un jeu vidéo. C’était affreux. Conclusion, j’ai beau ne pas avoir adoré, je pense retourner en salle pour cette fois le voir en Imax 3D. Dans ce cas je verrai bien si mon impression sera la même. Pour poursuivre sur la technique, je crois que ma déception restera toujours le fait qu’il y ait beaucoup plus de numérique dans le Hobbit que dans la saga précédente « Le seigneur des anneaux » surtout concernant les orques, les gobelins etc… Je ne suis peut-être pas encore habituée à cette technologie, préférant les méthodes de maquillages FX extrêmes qui pour moi apportent un côté plus réel. Poursuivons avec mon deuxième reproche. Je trouve que tout au long du film il y a trop d’effets de ralenti. Je ne suis pas contre ce genre de technique mais là on en a eu tellement à foison que j’en soupirais à force. D’ailleurs en parlant de soupir, beaucoup seront de mon avis je pense, mais pourquoi Peter Jackson, pourquoi avoir ajouté cette histoire entre Tauriel et Kili. Si vous avez vu le Hobbit 2 vous voyez bien de quoi je parle. C’était d’ailleurs ma grande déception de la Désolation de Smaug si ce n’est même la seule. De ce fait cette partie de l’histoire gâche un peu mais bon c’est selon les goûts.
Maintenant passons aux côtés positifs parce que quand même il y en a aussi. L’ambiance de la Terre du milieu est parfaitement assurée. Peter Jackson nous offre à nouveau des plans majestueux de chevauchées, de moments d’héroïsme, de passion, d’émotions, bref on finit par verser une petite larme pour les plus sensibles d’entre nous. Ce que j’aime aussi dans le tout c’est la capacité qu’on eu Peter Jackson et toute son équipe à créer des liens entre les deux trilogies, principalement concernant la menace grandissante du retour de Sauron. Une scène de dialogue entre Légolas et son père Thranduil feront sûrement frissonner une bonne partie des fans. En tout cas voilà il sera sympa à l’avenir d’enchaîner comme on peut les 6 films puisque Peter Jackson est parvenu à rendre cette longue saga cohérente.
Conclusion. Certes mon développement est plus long du côté négatif que positif mais je vous rassure The Hobbit la Bataille des cinq armées mérite d’être vu. Si vous aimez l’univers vous devriez apprécier. Même si pour finir je rajouterai que, et je ne suis pas la seule à l’avoir dit, la fin est assez vite expédiée. A l’inverse du Retour du roi qui s’amusait à coup de fondu enchaînés à succéder les scènes finales, pour le Hobbit plusieurs choses n’ont pas été traitées jusqu’au bout. Il est difficile de préciser mon ressenti sans spoiler alors je m’abstiendrai mais pour les lecteurs du livre, certains regretteront peut être de ne pas voir certains faits à l’écran. Et pour l’ensemble des spectateurs, ayant lu le livre ou non, ils se pourraient que certaines interrogations se posent. Bref, dommage. La version longue offrira probablement une part de réponses complémentaires même si on ne pourra que regretter de ne pas l’avoir eu directement dans la version cinéma.
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