Critique de Les leçons Persanes

Les leçons Persanes

8.8

Scénario

8.8/10

Casting

9.0/10

Réalisation

7.5/10

Bande originale

10.0/10

Les pour

  • Histoire touchante
  • Excellent casting
  • Bande originale somptueuse

Les contre

  • Quelques longueurs

Twitter : #LesLeçonsPersanes @festivalsarlat #FFSarlat

Titre VO : Persian Lessons

Réalisateur : Vadim Perelman

Acteurs : Nahuel Perez Biscayart, Lars Eidinger, Jonas Nay

Durée : 2H07

Date de sortie : 19 janvier 2022

Les films sur la guerre, Hitler, les juifs etc… on en compte à la pelle et on peut même finir par se demander s’il est encore intéressant d’en faire de nouveaux plus que de montrer d’autres classiques à la jeune génération.

Les leçons persanes répond à cette question de la plus juste des manières : Oui, on peut encore faire du film de guerre à condition d’avoir de bonnes idées.

C’est que ce film, bien que se déroulant pendant la guerre et montrant des choses affreuses, propose avant tout le destin unique d’un homme qui par générosité, chance et intelligence va vivre un parcours incroyable alors même qu’il était destiné à mourir sous les balles nazies.

Incroyablement bien bien interprété par Nahuel Perez Biscayart face au tout aussi bon Lars Eidinger, ce dernier ne cesse d’apporter à son personnage une nouvelle couche d’émotion au fur et à mesure que le film progresse. Véritable révélation pour qui ne connaît pas encore cet acteur, Nahuel est tout simplement impeccable.

Les autres membres du casting sont évidemment de qualité aussi même si on s’attarde forcément plus sur le duo.

du côté de la réalisation et du rythme, le film comporte quelques longueurs quand même et aurait mérité perdre 30 minutes, même si la tendance est de faire des films toujours plus longs. Certes l’ennui n’est jamais là, mais certaines choses ne sont pas nécessaires.

A noter également une bande originale somptueuse de bout en bout et des images magnifiques.

Les leçons persanes parvient à proposer un film de guerre diffèrent de ce que l’on nous a déjà proposé 100 fois par le passé et cela fait du bien.

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