Twitter : #LesReinesDuDrame
Titre VO :
Réalisateur : Alexis Langlois
Acteurs : Louiza Aura, Gio Ventura
Durée : 1H55
Date de sortie : 27 novembre 2024
Le film se nomme « Les reines du drame » et pour le coup, c’est clairement un drame d’avoir vu ce film.
Il est évident que je ne suis pas la cible de ce cinéma, mais comme souvent avec ce style d’œuvre poussive, je me sens complètement exclu, tout comme des millions de personnes.
Alors que l’histoire d’amour du film est captivante, en particulier parce qu’elle est présentée dans le domaine de la musique, du paraître et du politiquement hypocrite du milieu, l’aspect poussif et limite caricatural m’a rapidement dérangé.
Pendant une demi-heure, j’ai hésité à savoir si le réalisateur avait utilisé la stratégie de la parodie ou celle du premier degré, avant de réaliser que dans les deux cas, c’était maladroit, voir loupé.
Parce que si l’on considère le côté parodique, le film arrive tardivement et cela ne donne plus vraiment à sourire que les parodies de télé-crochet. En outre, personne, sauf les individus de ma génération, ne sera capable de saisir les références à Ophélie Winter, Lorie et autres chanteuses de l’époque… Quand une parodie se produit en même temps que ce qu’elle caricature, elle est efficace, ici le film a simplement 15 ans de retard. Lorsque le. Réalisateur annonce également que ce film est dédié aux Diva Has Been, il est difficile de saisir comment il est interprété, car le terme « diva » est ridicule et le terme « has been » est violent pour ces chanteuses caricaturées.
L’idée émerge alors que le film est à prendre au premier degré, et l’on se demande également si le réalisateur n’a pas a une simple vision peu brillante de notre monde, ce qui n’est pas un problème en soi, mais dès lors on se demande pourquoi avoir projeté le film dans un temps lointain et pas à notre époque.
Les chansons censées être des parodies arrivent alors et, à l’écoute des textes, on se dit qu’à moins de vivre dans une parodie, ceux-ci sont en réalité les mêmes atrocités qui sont actuellement diffusées en radio et qui abrutissent la jeune génération. Après avoir vu Yelles dans le générique, cela aurait eu du me mettre la puce à l’oreille.
De là à dire que tout est mauvais, pas totalement, et la réalisation est globalement réussie, de par le faible budget alloué, et Bilal Hassani s’en sort plus qu’honorablement en tant qu’acteur, même s’il continue de s’enfermer dans ce personnage marketing créé de toute pièce quand il était encore au sommet de sa gloire… Soit une éternité.
Alors, oui le film plaira a cette génération qui va hurler au génie car c’est Queer et que dire du mal de ce genre de cinéma est mal vu, mais le côté poussif, les chansons ridicules et les caricatures déjà dépassées ne sauveront pas les autres aspect du film qui auraient pu être réussis.
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