Twitter : #EtrangeFestival @etrangefestival #LuxAeterna
Titre VO :
Réalisateur : Gaspar Noé
Acteurs : Béatrice Dalle, Charlotte Gainsbourg
Durée : 51 minutes
Date de sortie : Le 23 septembre
Pour bien comprendre ce moyen métrage, il faut savoir que ce film est une « commande » de la part de la marque de luxe Saint Laurent.
Chez Saint Laurent, ils ont ce qu’ils appellent des projets nommés « self » qui contient à donner carte blanche à un artiste pour proposer une oeuvre, qu’elle soit visuelle (photographie), écrite (une nouvelle) ou ici cinématographique.
Seule condition, uniquement des égéries de la marque au casting portant des vêtements de cette dernière !
C’est donc suite à cette proposition faite par Anthony Vacarello à Gaspar Noé qu’est nés le projet Lux Aeterna.
Nous voici donc face à un moyen métrage de 51 minutes avec Charlotte Gainsbourg et Béatrice Dalle nous montrant les dessous du tournage d’un film avec comme thème principal, la sorcellerie.
Si la trame du supposé long métrage ne sert que comme trame de fond ici, on assiste plus simplement à une sorte de making of montrant combien être réalisateur (ici réalisatrice) n’est pas chose aisée quand on se trouve face à des producteurs envahissants et surtout un chef op qui s’approprie le film et n’a que faire de la réalisatrice.
Entre crise, coup de gueule, fatigue des comédiens et bugs techniques, on se retrouve face à un joli ensemble de choses à même de ne pas vous donner envie de devenir réalisateur.
Laissant ce sentiment d’un semi règlement de compte de la part de Gaspar Noé envers ceux qui dirigent réellement le cinéma ou simplement sa manière de montrer que faire un film n’est pas une chose simple, Lux Aeterna parvient à captiver pendant toute sa durée malgré une fin un rien longuette et à l’intérêt décroissant.
Les acteurs jouant pour ainsi dire eux mêmes tout improvisant leurs dialogues, on ne peut que dire qu’ils sont bons là où les seconds rôles en font parfois un peu trop.
La réalisation est digne de Gaspar Noé, à savoir originale, mais à nouveau et bien qu’il soit parvenu à se faire un nom, ne parvient pas à transformer ce film en oeuvre dont on se souviendra dans 30 ans.
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